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La nouvelle, Paradis Perdu (Hills like White Elephants) d'Ernest Hemingway a eu un important écho sur la littérature de son temps. En voici le résumé et les principaux thèmes. Dans quelle mesure cet ouvrage a-t-il suscité la curiosité des lecteurs ? Hills Like White Elephants s'ouvre sur une longue description de l'histoire qui se déroule dans une gare entourée de collines, de champs et d'arbres dans une vallée en Espagne. Un homme connu simplement sous le nom d'Américain et sa petite amie sont assis à une table à l'extérieur de la gare, attendant un train pour Madrid.
[...] En fait, le surnom de la jeune fille, « Jig », indique subtilement que les deux personnages ne font que danser l'un autour de l'autre et du sujet en question sans jamais rien dire de significatif. De plus, l'incapacité de la jeune fille à parler espagnol avec le barman illustre non seulement sa dépendance à l'égard de l'Américain, mais aussi la difficulté qu'elle a à s'exprimer devant les autres. III. Les éléphants blancs Un éléphant blanc symbolise quelque chose dont personne ne veut - dans cette histoire, l'enfant à naître de la jeune fille. [...]
[...] L'Américain dit faiblement qu'elle ne devrait pas se faire opérer si c'est vraiment ce qu'elle ressent. La jeune fille se dirige alors vers le bout de la gare, regarde le paysage et se demande à voix haute si elle pourrait vraiment être heureuse si elle se faisait opérer. Ils se disputent un moment jusqu'à ce que la jeune fille soit fatiguée et fasse la promesse à l'Américain d'arrêter de parler. Le barman espagnol apporte deux autres bières et leur dit que le train arrive dans cinq minutes. [...]
[...] Ils aimaient le fait qu'Hemingway ne dise même pas si les deux personnages sont mariés ou non. Il ne présente que la conversation entre eux et permet à ses lecteurs de tirer leurs propres conclusions. Ainsi, les lecteurs supposent probablement que ces deux personnes ne sont pas mariées ; cependant, si nous sommes suffisamment intéressés pour spéculer à leur sujet, nous devons nous demander comment le mariage affecterait leur vie. Et pour répondre à cette question, nous devons prendre note de l'un des rares détails de l'histoire : leurs bagages. [...]
[...] En revanche, nous n'avons aucune idée de la façon de réagir aux personnages d'Hemingway. Si Hemingway avait dit que la fille, par exemple, parlait « sarcastiquement », ou « amèrement », ou « en colère », ou qu'elle était « perplexe » ou « indifférente », ou si on nous avait dit que l'homme parlait avec « un air de supériorité », nous pourrions plus facilement accepter ces personnages. Au lieu de cela, Hemingway s'éloigne tellement d'eux et de leurs actions qu'on a l'impression qu'il en sait lui-même peu sur eux. Ce n'est que par pur hasard, semble-t-il, que la fille est surnommée « Jig ». [...]
[...] Les premières objections à cette histoire ont également cité le fait qu'il n'y a pas de caractérisation traditionnelle. La femme est simplement appelée « la fille », et l'homme « l'homme ». Il n'existe aucune description physique de l'une ou l'autre personne, ni même de ses vêtements. Contrairement aux histoires traditionnelles, dans lesquelles l'auteur nous donne généralement quelques indices sur l'apparence, la voix ou la tenue vestimentaire des personnages principaux, ici nous ne savons rien de « l'homme » ou de « la fille ». Nous ne savons rien de leurs origines. [...]
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