Étude de Pantagruel<:em> de Rabelais, datant de 1532. Pourquoi ce personnage ? Comment l'oeuvre est-elle structurée ? Que critique Rabelais à travers cette histoire ? Comment sont traités la guerre et le comique ?
[...] Conclusion Rabelais exprime dans Pantagruel sa vision de l'homme : le gigantisme est très symbolique dans son œuvre. Sous ce texte structuré, différents thèmes sont dégagés, particulièrement l'éducation, comme en témoigne l'enseignement du héros et la lettre de Gargantua à son fils. Le comique, malgré notre époque différente à la sienne, reste présent ainsi que la guerre. Rabelais critique le moyen-âge en n'oubliant pas ses idées humanistes qui placent l'homme au centre du monde, représentées ici par le gigantisme de Pantagruel. [...]
[...] Pantagruel réussit à mettre un terme à un vieux procès embrouillé qui opposait les seigneurs de Baisecul et Humevesse. Cet exploit lui valu l'admiration générale des juristes parisiens. Après quoi, Panurge raconta à son ami le géant et ses compagnons comment il échappa aux Turcs qui s'apprêtaient à la faire rôtir après l'avoir embroché. La suite des évènements nous montre à quel point Panurge est doué pour jouer des tours aux autres. Par ailleurs, Pantagruel apprit une bien triste nouvelle : la mort de son père. [...]
[...] VI) Le comique Si Rabelais a pu être compris et apprécié de ses contemporains et de ses successeurs immédiats, c'est que la culture populaire demeurait encore vivace et nourrissait l'imaginaire collectif. A partir de la fin du 16e siècle, et surtout du 17e, de grands partages se mettent en place (rire/sérieux, genres sublimes/culture populaire), qui ne permettent plus d'apprécier l'œuvre rabelaisienne dans son unité fondamentale. Mikhaïl Bakhtine explique ce phénomène dans op.cit. p80-81. Tout au long du récit, on remarque que Rabelais a volontairement mis en avant le surnaturel face à la taille du géant. [...]
[...] Fils de Gargantua, sa mère Badebec est mort à l'accouchement. Rabelais témoigne un faible intérêt pour l'enfance du héros. Son apprentissage est quasiment réduit à une phrase : En le voyant étudier et progresser, on aurait dit que son esprit courait parmi les livres comme le feu dans les branchages, tant il l'avait infatigable et aigu. (Chapitre 6). Le passage à l'éducation parisienne est assuré par la phrase : Après que Pantagruel eut fort bien étudié Orléans, il décida de visiter la grande université de Paris. [...]
[...] Un autre roman de Rabelais tient d'ailleurs pour héros Panurge en reprenant les mêmes personnages : Le Tiers Livre. III) Structure de l'œuvre Pantagruel obéit à une structure générale simple (identique à celle de Gargantua) : naissance et exploits enfantins du héros, éducation parisienne, retour précipité au foyer paternel et lutte victorieuse contre l'envahisseur. Le faible nombre de chapitres témoigne du peu d'intérêt que l'auteur accord à l'enfance de Pantagruel, réduite à quelques exploits herculéens teintes de bouffonnerie. Le passage de la jeunesse à l'éducation parisienne et du séjour dans la capitale aux exploits guerriers n'est assuré que par deux brefs paragraphes : Après que Pantagruel eut fort bien étudié à Orléans, il décida de visiter la grande université de Paris. [...]
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