Etienne Barral est né en 1964. Cet homme a plusieurs cordes à son arc. Il a été diplômé de l'Institut National des Langues et Civilisations orientales en 1986. Arrivé au Japon en 1986 alors qu'il avait 22 ans, Etienne Barral a d'abord collaboré à plusieurs magazines français avant de rejoindre l'hebdomadaire japonais Aera (groupe Asahi), pour lequel il écrit régulièrement des reportages en japonais. Il tient également une page mensuelle sur Internet dans le Nikkei et assure du Japon une correspondance en français pour la radio NHK. Il a été chargé d'une émission « Café disc d'or » sur le réseau national JFM entre 1992 et 1995, émission bilingue japonais-français qui traitait de l'actualité culturelle et sociale européenne. Il est spécialisé dans les nouvelles technologies de communication, les problèmes de société et le cinéma d'auteur.
Etienne Barral collabore régulièrement à de nombreuses publications françaises et japonaises outre Area, avec par exemple Nikkei Click, spécialiste dans l'actualité informatique et les nouveaux médias, Enjeux, mensuel économique ou encore Ovni, bi-mensuel des Japonais à Paris et des Français curieux du Japon. Outre l'ouvrage qui est le sujet de notre réflexion, Etienne Barral a écrit 123.456.78. Japonais en 1991.
Etienne Barral est aussi photographe et correspondant de l'agence Imapress au Japon. Il a participé à des expositions à Paris, Tôkyô et Fukuoka sur différents thèmes : Les chindonya, bateleurs traditionnels ; les tekiya, camelot des jours de fête et les otaku, portrait d'une génération virtuelle. Enfin, il est rédacteur en chef d'un cyber-quotidien sur le Festival de Cannes.
[...] Pour devenir le magasin de référence des otaku, cette librairie n'a pas hésité à inciter ses employés à venir travailler en cosplay. De nombreux magasins de boutiques spécialisées dans la culture otaku ont par la suite vu le jour. L'industrie du sexe profite elle aussi du marché otaku, certaines prostituées revêtent des costumes de cosplay pour réaliser les fantasmes des otaku. Toutes ces commerces qui visent les otaku, leur facilitent la vie mais les poussent aussi à d'enfermer de plus en plus dans leur monde. [...]
[...] Ce terme est intraduisible en français. En japonais, le terme otaku possède deux significations premières : la première correspond à la lecture d'un des caractères japonais utilisé pour désigner l'endroit où l'on vit et la deuxième est en quelque sorte une extension du premier sens, c'est un vouvoiement impersonnel et assez distant employé quand on a besoin de parler à quelqu'un sans désirer l'approfondissement de la relation. Le terme reflète bien le phénomène d'où son acceptation si rapide : les otakus aiment rester enfermés chez eux et ne cherchent pas à approfondir les relations avec autrui. [...]
[...] Ce qui manifeste le mieux cette compétition scolaire féroce est le hensachi ou valeur d'inflexion qui situe chaque élève par rapport à une moyenne nationale, lui permettant d'évaluer ses progrès et ses chances d'arriver à entrer dans le lycée ou l'université qu'il vise. Cette méthode d'évaluation permanente ne reconnaît aux enfants que l'excellence scolaire pour se valoriser. Ijime : la chasse au clou qui dépasse Ce chapitre nous parle de trois adolescents, ne supportant plus d'être maltraités par leurs camarades de classe. Petits nouveaux du collège ou jalousé pour leurs résultats, ils étaient devenus la cible d'injures, de blagues de mauvais goût, de coups ou encore de racket. Malheureusement, ce phénomène qui peut aboutir à des conséquences dramatiques, est fréquent au Japon. [...]
[...] Il existe même une bible des idoles, qui les répertorie. La carrière des idoles commence toujours par des mini-concerts puis un premier single, un feuilleton, une publicité avant d'assurer une première émission télévisée puis un premier grand concert. Bien entendu, beaucoup de ces idoles sont éphémères, et oubliées aussi vite qu'elles ont été connues. Suite au phénomène des idoles, on a vu l'apparition de celui des childoles, concernant des enfants entre 3 et 15 ans et avec lui l'émergence d'écoles artistiques les formant. [...]
[...] Qui sème le vent récolte la tempête L'auteur analyse l'enrôlement des adeptes dans la secte Aum comme la conséquence d'un ressentiment profond vis-à-vis de la société qui les a rejeté. Une fois coupés du monde, ils raisonnent dans le cadre de la société, l'univers virtuel imaginé par le gourou, univers qui bientôt leur semblera plus solide que la société réelle et auquel ils vont adhérer. L'auteur pense également que ces jeunes symbolisent l'inconscient collectif japonais, qui n'a toujours pas digéré la défaite à la seconde guerre mondiale. [...]
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