A cette époque Oscar Wilde jouit d'une renommée internationale mais sa vie va complètement basculer lorsqu'il va être condamné à deux ans de bagne en Angleterre suite à un procès que va lui intenter le marquis de Queensburry, père d'Alfred Douglas, pour « moeurs contre nature » Tous ses biens seront saisis et plus aucun éditeur ne publiera ses livres. Il sortira du bagne deux ans plus tard, soit en 1897, et quittera l'Angleterre pour ne plus jamais y revenir (...)
[...] Comme elle est sourde, elle fait penser à une sorte de professeur Tournesol qui répond à côté de la plaque ou dit des choses qu'elle ferait mieux ne pas dire si elle avait compris le contexte Les idées Dans cette pièce Oscar Wilde fait évidemment la critique du monde de son époque, d'une classe sociale de la société britannique. Celle-ci semble uniquement préoccupée de futilités et ne s'intéresser à rien d'autre qu'à elle-même et à son propre univers. Oscar Wilde nous donne aussi son opinion quant à la puissance de l'argent et l'attrait terrible du pouvoir. A ses yeux, bien peu nombreux sont ceux qui arriveraient à y résister. [...]
[...] Le père de Goring n'est pas davantage épargné que la nouvelle génération Le style Oscar Wilde utilise ici un style très vif, plein de piquant, convenant particulièrement à la satyre qu'il veut faire. L'intelligence affleure également au fil des répliques ainsi que tout l'humour dont il est capable. Cette pièce est particulièrement agréable à lire et devrait l'être bien plus encore si elle était jouée devant nous par de grands acteurs qui tireraient à merveille tous les effets que le texte permet. [...]
[...] C'est si démoralisant pour ceux pour lesquels on se sacrifie ! Ils finissent toujours mal. Une des raisons qu'à Goring de refuser son chantage est le fait, inadmissible à ses yeux, qu'elle se soit rendue l'après-midi même chez Gertrude Chiltern pour tout lui apprendre. A quoi elle lui répond que c'est faux : elle ne s'est rendu là que pour voir si personne n'y avait trouvé un bijou qu'elle y avait égaré lors de la soirée de la veille. A ce moment, Arthur Goring se lève et prend un bijou dans un de ses tiroirs. [...]
[...] Robert Chiltern va céder, car il a trop peur des conséquences qu'entraînerait son refus. Parmi celles-ci figure aussi la conviction qu'il a qu'il perdrait sa femme si elle apprenait son ancien crime. En effet, Gertrude Chiltern est une femme très bien et une des raisons pour laquelle elle aime son mari réside dans la conviction qu'elle a qu'il est un homme intègre. Mabel Chiltern montre à Arthur Goring un bijou que quelqu'un aurait perdu pendant la soirée. Celui-ci va lui demander de le recevoir, prétendant savoir à qui il appartient et désirant le lui rendre lui-même. [...]
[...] Nous voilà transporté dans la maison d'Arthur Goring. Il s'apprête à sortir, mais remarque une enveloppe sur sa table. Elle contient un mot de Gertrude Chiltern qui lui dit à quel point elle a besoin de lui et de lui parler. Il comprend qu'elle sait tout ! Entre-temps, son domestique laisse entrer Olivia Cheveley qui, seule un petit moment, voit et lit la lettre de Gertrude Chiltern. Entre Robert Chiltern, dans une autre pièce, qui annonce à Goring que sa femme sait tout et qu'il n'a obtenu aucun mauvais renseignements sur Olivia Cheveley de ses services et qu'il ne peut donc rien utiliser contre elle pour la faire taire. [...]
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