Dans cette pièce Oscar Wilde fait évidemment la critique du « monde » de son époque, d'une classe sociale de la société britannique. Celle-ci semble uniquement préoccupée de futilités et ne s'intéresser à rien d'autre qu'à elle-même et à son propre univers... Une fiche de lecture proposant une biographie d'Oscar Wilde, un résumé du livre, une analyse des personnages, des idées et du style.
[...] Biographie Oscar Wilde est né à Dublin en 1856 et meurt à Paris en 1900. Il est le fils de Sir William-Robert-Wills Wilde et de Jane-Francisca Elgen. Il commença ses études en Irlande et les termina brillamment au Magdalen College d'Oxford en 1878. Il publie des poèmes dans des journaux et revues et certains seront réunis en 1881 dans Poems by Oscar Wilde L'année suivante le volume est réimprimé à New York et l'aiteur entame une tournée de conférences en Amérique. [...]
[...] Il est affolé à l'idée que quelqu'un a pu l'entendre et exige d'aller voir dans la pièce qui est la personne qui y est. Goring veut le lui interdire, mais sans succès. Pour Goring, c'est Gretrude que son domestique a introduit et non pas Olivia Cheveley. Or, c'est elle que Chiltern va voir. Aussitôt il injurie son ami et le renie. Voilà Goring face à Olivia. Nous apprenons d'abord ce qu'avait été leur amour et comment et pourquoi ils ont rompu. Elle lui propose cependant le marché de l'épouser et d'ainsi sauver son ami. [...]
[...] Le style Oscar Wilde utilise ici un style très vif, plein de piquant, convenant particulièrement à la satyre qu'il veut faire. L'intelligence affleure également au fil des répliques ainsi que tout l'humour dont il est capable. Cette pièce est particulièrement agréable à lire et devrait l'être bien plus encore si elle était jouée devant nous par de grands acteurs qui tireraient à merveille tous les effets que le texte permet. [...]
[...] Les personnages - Robert Chiltern : Il est présenté comme un homme devenu foncièrement honnête. Il s'en veut d'ailleurs toujours de ce qu'il a fait, mais il n'en demeure pas moins qu'il l'a fait et que là est l'origine de sa fortune et sa position. Il est foncièrement amoureux de sa femme et craint par dessus tout de la perdre. Il est effondré d'avoir à payer dix-huit ans plus tard pour une faute de jeunesse. A quoi il lui est répondu qu'on paye toujours ses fautes un jour ! [...]
[...] C'est si démoralisant pour ceux pour lesquels on se sacrifie ! Ils finissent toujours mal. Une des raisons qu'à Goring de refuser son chantage est le fait, inadmissible à ses yeux, qu'elle se soit rendue l'après-midi même chez Gertrude Chiltern pour tout lui apprendre. A quoi elle lui répond que c'est faux : elle ne s'est rendu là que pour voir si personne n'y avait trouvé un bijou qu'elle y avait égaré lors de la soirée de la veille. A ce moment, Arthur Goring se lève et prend un bijou dans un de ses tiroirs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture