Erik Orsenna, de son vrai nom Erik Arnoult, est né le 22 Mars 1947 à Paris. Après avoir étudié la philosophie, les sciences politiques, et baigné dans un univers littéraire de par la passion que porte sa mère pour la langue française, il s'expatrie à Londres pour y suivre des études économiques dans la très prestigieuse London Economics School.
Il obtient un diplôme de Docteur d'Etat et se lance dans l'écriture de romans. Lors d'une interview accordée à Sylvie Audibert, ancienne étudiante à London Economics School, Erik Orsenna affirme s'être souvent questionné sur les raisons pour lesquelles le coton avait fait échouer les négociations de Cancun. C'est dans se contexte qu'il va écrire Voyage au Pays du Coton, qui lui vaudra le prix du livre d'Economie en 2007. Publié en 2006 aux Editions Fayard, le livre repose sur un voyage à travers plusieurs contrées du monde, à la recherche des secrets du coton (...)
[...] Enfin l'Etat maximal, tout puissant de la Chine, ne laisse pas d'autre choix que de travailler dur pour quelques yuans, obligeant ainsi les travailleurs à une activité complémentaire ou au soutien financier de la famille. Critique : Ma vision des productions de coton était tout autre. L'inégalité sur le marché des pays producteurs est plus que surprenante, d'autant plus que cette inégalité de poids est largement appuyée par les Etats, les lobbies, au détriment des paysans qui passent des journées entières à cultiver, sans pouvoir au final subvenir à leurs besoins, alors que le coton est extrêmement rentable. Les enjeux économiques autours du coton sont considérables. [...]
[...] Sur place les responsables se méfient des étrangers et réclament des autorisations spéciales. Par ailleurs, la Chine octroie ses cultivateurs des crédits ruraux afin de leur permettre de s'équiper en machines. Les machines tournent jour et nuit. Le crédit est à la mode en chine et la Chine reste très sûre de son avenir et de son développement. Elle ne craint pas la concurrence de l'Inde, trop démocratique, qui perd trop d'énergie. France : Lépange sur Vologne abrite 1250 habitants. Une entreprise de textile du nom de Decouvelaere emploie 85 personnes. [...]
[...] Le gouvernement ayant compris l'enjeu du coton a exigé pendant longtemps que les paysans égyptiens le cultivent. Aujourd'hui, le coton est un mythe, bien que la production ait chuté. Les moyens sont faibles, et le coton aujourd'hui se restreint aux familles de paysans. Les exploitations pendant si longtemps rentables ont disparu. Le coton Egyptien n'est plus rentable, faute de moyens, mais aussi de modernisation : il a beaucoup de mal à se positionner dans la concurrence mondiale. Ouzbékistan : Certaines régions de l'Ouzbékistan sont déconseillées aux voyageurs. [...]
[...] Datang est une localité paisible, capitale mondiale de la chaussette. C'est une ville ou se mêlent traditions asiatiques et industrie moderne, et ou s'opposent deux mondes, celui de la pauvreté, la saleté et la misère, et celui de la clarté, la propreté et l'automatisation. A Datang les personnes travaillent sept jours sur sept, et douze heures par jour, pour cent euros A 100km de Shanghai, Suzhou est devenue une des capitales du high-tech, avec sa fabrication par dizaines de milliers d'ordinateurs portables. [...]
[...] La aussi, et précisément à Santista, ce sont les même gestes qui se répètent au quotidien, le même bruit de machines, ces machines qui permettent au Brésil de rester compétitif, malgré la percée de la Chine. Santista fait la fierté du Brésil. Egypte: C'est en Egypte que l'on retrouve une quasi vénération du coton. La plante est adulée, et a même fait l'objet d'un musée particulier, bien que ce dernier n'attire pas grand monde. Les autres musées au contraire, restent bondés de touristes qui viennent découvrir l'histoire. [...]
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