Thème : l'amour contrarié et incompris : Les personnages principaux se déchirent et jouent dangereusement avec les sentiments ; menant à la mort de l'un d'entre eux ; et l'impossibilité d'atteindre le bonheur, en amour mais aussi grâce à la religion qui devrait être salvatrice et qui est ici destructrice, grâce aux relations entre les êtres qui sont faussées par l'orgueil et le mensonge au lieu de reposer sur la sincérité et la simplicité ; grâce à l'acceptation des conventions sociales qui s'accompagne d'ennui, d'insatisfaction, de désillusions et d'amertume au lieu d'apporter la paix et la sérénité (...)
[...] Lorsque la scène jouée par les personnages est observée/épiée par d'autres personnages, à leur insu ou à dessein il y a théâtre dans le théâtre soit mise en abîme. Le chœur observe et décrit l'arrivée de Blazius et de Pluche. Le Baron et Bridaine qui observent les retrouvailles de Camille et Perdican. La scène ou Camille est cachée à la fontaine pour épier Perdican et Rosette. Celle où Rosette est cachée derrière le rideau pour écouter Camille et Perdican. Et enfin la scène finale où Rosette est cachée derrière l'autel lorsque Camille et Perdican s'avouent leur amour. [...]
[...] Il joue le rôle traditionnel du père dans la comédie mais ne représente pas un obstacle au bonheur de son fils. Il n'est pas capable d'imposer sa volonté (le mariage de Perdican avec Camille) et exprime désarroi et regrets face aux évènements. C'est cette impuissance qui le rend comique. Cette incapacité à être obéi offre un contraste important entre les fonctions qu'il exerce et la réalité incapable d'imposer sa volonté à ses proches. Blazius et Bridaine deux pédants amateurs de bonne chère. Blazius est le précepteur de Perdican et Bridaine le curé du village. Ils sont l'un et l'autre ecclésiastiques. [...]
[...] Musset meurt à 43 ans, emporté par une maladie de cœur. PRESENTATION DE L'ŒUVRE Genre théâtral Thème : l'amour contrarié et incompris : Les personnages principaux se déchirent et jouent dangereusement avec les sentiments ; menant à la mort de l'un d'entre eux ; et l'impossibilité d'atteindre le bonheur, en amour mais aussi grâce à la religion qui devrait être salvatrice et qui est ici destructrice, grâce aux relations entre les êtres qui sont faussées par l'orgueil et le mensonge au lieu de reposer sur la sincérité et la simplicité ; grâce à l'acceptation des conventions sociales qui s'accompagne d'ennui, d'insatisfaction, de désillusions et d'amertume au lieu d'apporter la paix et la sérénité. [...]
[...] Sa froideur apparaît comme le fruit de son éducation rigide au couvent. Par ailleurs, elle a une foi profonde, la religion est source d'exaltation mais apparaît comme un substitut de l'amour. Camille n'est pas insensible à l'amour mais la passion l'effraie et ce qu'elle a entendu au couvent lui a donné une conception de l'amour très négative. Elle sait les désillusions des femmes amoureuses et a une vision pessimiste de l'amour et de la vie. Camille ne veut pas ressembler aux religieuses du couvent, elle a une conception idéale de l'amour et ne veut ni être trompée ni tromper. [...]
[...] Idée force de MUSSET selon laquelle l'homme se définit par l'amour. j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé Sous le masque de l'indifférence c'est la pudeur (retenue, délicatesse) qui se manifeste ainsi que la peur de se laisser emporter par les sentiments. Ainsi il tente de répondre à l'indifférence de Camille avec le même ton. Perdican est athée et refuse de se laisser enfermer dans des illusions : il pense que l'homme doit se réaliser sur terre. [...]
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