Fiche de lecture détaillée sur "Le livre du Thé", de Kazuko Okakura, résumant parfaitement l'oeuvre, et nous donnant des indications sur ce livre envoûtant. Celle-ci comprend une courte biographie de l'auteur, un résumé, ainsi qu'une analyse d'une partie de l'oeuvre.
[...] Au Japon, la préparation du thé ce fait sous la forme d'une cérémonie empreinte de zen et le théisme y est qualifié de taoïsme déguisé. Le troisième chapitre se nomme Taoïsme et zen. En effet la cérémonie du thé est un développement naturel du rituel zen, et Lao-tseu, le fondateur du taoïsme, est fortement lié à l'histoire du thé. L'intérêt que présente le taoïsme et le zen réside surtout dans les idées touchant la vie et l'art qui sont incorporées dans le théisme. [...]
[...] Le quatrième chapitre parle de La chambre de thé. C'est une pièce qui est généralement séparée physiquement de la maison. Elle est construite selon des règles bien précises imposées par les maîtres de thé. C'est dans cette pièce que le maître reçoit ses invités pour servir le thé. Tout n'y est que sobriété et humilité et cela est dû notamment à la décoration où aucune couleur ne prend le dessus sur une autre, et à la petite porte d'entrée qui force l'hôte (quelque soit son rang) à s'abaisser (en signe d'humilité) pour entrer. [...]
[...] Le résumé : L'œuvre est composée de sept chapitres, qui sont sept parties bien distinctes ayant chacune leur propre thème, mais qui ont tous rapport au thé. Le premier chapitre se nomme La coupe de l'humanité. Il raconte l'histoire du thé, où comment, avant de devenir une distraction élégante, il était utilisé en tant que remède et ce, jusqu'au 8e siècle. Cette évolution des mœurs face à ce breuvage doré est expliquée par le théisme, ou philosophie du thé. Ce théisme, qui possède également ses philosophes du thé, est un culte de l'Imparfait. [...]
[...] Puis il se met à la place des fleurs pour dire la souffrance et le non respect que les humains leurs infligent. Il compare le fait de les couper et de les arracher à leur milieu naturel à de la torture. Notre amour pour la beauté des fleurs passe donc par la destruction de la nature. Kakuzo Okakura détermine alors deux types d'hommes : louons l'homme qui s'adonne à la culture des plantes ; homme au pot de fleurs est infiniment plus humain que l'homme aux ciseaux. Celui qui cultive les plantes en prend soin et les respectes. [...]
[...] Une philosophie subtile y habite. Le théisme était le taoïsme déguisé. Si l'on analyse la première phrase, on retrouve le concept de non-agir (むい : 無為). Ce concept implique que l'on s'abstient de toute action qui pourrait troubler l'harmonie naturelle. En laissant faire toute chose, on arrive à la voie. Cette notion se retrouve dans certains arts martiaux (par exemple : le judo). Il existe en réalité deux notions : - la notion de paradoxe où toute réalité est perçue de manière paradoxale (yin/yang) - la notion de nature où une action ne peut être efficace que si elle va dans le sens naturel Et c'est bien ces notions que l'on retrouve dans la cérémonie du thé. [...]
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