La peste fait des ravages dans la population de Thèbes. Œdipe, qui règne sur la ville depuis plusieurs années déjà, reçoit des oracles l'ordre de retrouver le meurtrier de Laïos, le roi auquel il a succédé, et de lui faire un juste châtiment pour laver la cité de ses anciennes souillures. Il se lance alors dans une enquête à laquelle il invite tous les Thébains à se joindre au nom de la sauvegarde de la cité.
Œdipe appelle d'abord Tirésias à l'aider de ses oracles ; celui-ci, craignant trop de dévoiler les malheurs qu'il entrevoit, refuse de parler. Œdipe l'y contraint, et Tirésias finit par lui indiquer qu'il est lui-même le seul responsable des malheurs de la ville. Le roi, qui ne tolère pas un tel affront, fait renvoyer le devin.
Il rencontre ensuite Créon, son plus fidèle conseiller, et l'accuse de conspirer en secret contre lui, et d'avoir comploté avec Tirésias pour le discréditer. Créon a beau proclamer sa bonne foi, rien n'y fait, et Œdipe reste convaincu qu'on cherche à le détrôner comme Laïos fut détrôné avant lui.
[...] Il ne cesse de se défendre en vain face à un Œdipe orgueilleux et sûr de lui dans ses allégations. Il n'est réhabilité que par le dénouement funeste de l'affaire, qui le hisse par là même au sommet du pouvoir : il devient roi de Thèbes lorsqu'Œdipe décide de s'exiler. - Tirésias : Devin clairvoyant, conseiller de longue date du couple royal, et avant lui de Laïos, il est remis en cause et accusé de servir la conspiration de Créon par Œdipe lorsqu'il ose porter sur lui l'accusation du meurtre qui souille la ville. [...]
[...] le mythe complet d'Œdipe) à Thèbes où, après avoir vaincu le Sphinx, il devient roi. Il est ici confronté à une enquête commandée par l'oracle au nom d'Apollon lui- même, qui le mènera par le truchement de différents témoins de son existence à découvrir la tragique vérité. Inflexible et fier, il n'hésite pas à affronter ses propres amis et conseillers dans sa quête de vérité, pour percer le mystère qui entoure son héroïque destin. Il se crève les yeux et s'exile de Thèbes lorsque son malheur lui est révélé. [...]
[...] Il se lance alors dans une enquête à laquelle il invite tous les Thébains à se joindre au nom de la sauvegarde de la cité. Œdipe appelle d'abord Tirésias à l'aider de ses oracles ; celui-ci, craignant trop de dévoiler les malheurs qu'il entrevoit, refuse de parler. Œdipe l'y contraint, et Tirésias finit par lui indiquer qu'il est lui-même le seul responsable des malheurs de la ville. Le roi, qui ne tolère pas un tel affront, fait renvoyer le devin. Il rencontre ensuite Créon, son plus fidèle conseiller, et l'accuse de conspirer en secret contre lui, et d'avoir comploté avec Tirésias pour le discréditer. [...]
[...] j'en suis au plus cruel à dire. Œdipe Et pour moi à entendre. Pourtant, je l'entendrai. Créon Ne prétends donc pas triompher toujours : tes triomphes n'ont pas accompagné ta vie. Le Coryphée [ . ] Gardons-nous d'appeler jamais un homme heureux, avant qu'il ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. [...]
[...] Arrive alors Jocaste, qui s'inquiète de voir son mari si préoccupé. Elle devine en lui que cette enquête, bien plus que de résoudre un meurtre, l'a lancé sur les traces de son passé et de ses origines. Elle répond aux interrogations d'Œdipe qui entrevoit la terrible réalité : l'homme qu'il a tué au carrefour de Delphes et de Daulie semble bien être le roi Laïos allant sur la route des oracles. Œdipe se sait déjà régicide, mais le plus terrible reste à venir. [...]
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