Le secret de l'Occident se cache pour Cosandey derrière deux interrogations jumelles : « pourquoi la révolution industrielle s'est-elle produite en Europe ? Et : pourquoi ne s'est-elle pas produite ailleurs » ?
Pour résoudre l'énigme de l'Occident, on ne peut que le constater, Cosandey s'efforce d'opérer en deux temps : dresser un tableau des « mécanismes politiques et économiques de l'évolution scientifique » (I) dans chacune des grandes civilisations qu'il a choisi d'étudier pour ensuite aller « vers une théorie générale du progrès scientifique » (II). La démarche est on ne peut plus empirique (...)
[...] Pour commencer, il n'y a pas une, mais plusieurs langues chinoises, soient sept groupes linguistiques en tout. L'unité se fait au niveau de l'écriture, que tous les chinois peuvent comprendre, les idéogrammes étant symboliques. L'histoire est mieux connu dans l'empire du milieu, et Cosandey la découpe en neuf tranches de méreuporie plus ou moins bonne. Il remonte au VIIe siècle avant notre ère. Notons que les premiers progrès scientifiques notables en Chine se font à une époque plus qu'avancée. À cette époque, une science chinoise fort brillante. L'empire féodal des Zhou se dissout, les vassaux s'émancipent. [...]
[...] Le secret de l'Occident se cache pour Cosandey derrière deux interrogations jumelles : pourquoi la révolution industrielle s'est-elle produite en Europe ? Et : pourquoi ne s'est-elle pas produite ailleurs ? Pour résoudre l'énigme de l'Occident, on ne peut que le constater, Cosandey s'efforce d'opérer en deux temps : dresser un tableau des mécanismes politiques et économiques de l'évolution scientifique dans chacune des grandes civilisation qu'il a choisi d'étudier pour ensuite aller vers une théorie générale du progrès scientifique (II). La démarche est on ne peut plus empirique. [...]
[...] Même si l'Islam est unifié politiquement entre 650 et 750, la déferlante d'armée arabes dans la région crée une instabilité politique. La période reste fondatrice pour la civilisation musulmane, mais sur le plan scientifique, elle ne fait montre que de peu d'innovations, le trébuchet chinois mis à part, mais utilisé dans les guerres-éclair incessantes menées par la civilisation contre le reste du monde. La période suivante détachée par Cosandey, à savoir de 750 à 900, certes, l'expansion de l'Islam ralentit, mais il faut à l'Empire trouver une stabilité qu'il cherche en vain, se disloquant de plus en plus. [...]
[...] Rome ne s'est pas faite en un jour, la science occidentale non plus. Le second élément du miracle européen serait la révolution industrielle, regardée comme l'un des bouleversements majeurs de l'histoire humaine. On passe d'une économie d'Ancien régime, dans laquelle 80% de la population active était allouée à l'agriculture, avec des village vivant en quasi autarcie, à une civilisation de surplus, donc d'échanges, et ce sur des distances de plus en plus grandes. Cette fois, ce fut la technique qui fit faire à l'Occident, un pas décisif. [...]
[...] L'artisanat et l'industrie explose, et avec elles, le commerce, notamment par la maîtrise des mers. En Méditerranée, malgré une série de défaites militaires, le commerce reprend aussi. L'Islam nage littéralement dans l'or L'agriculture est prospère, et se crée une classe de petits paysans propriétaires, notamment dans le califat de Cordoue, d'autant que les Arabes importent des produit nouveau : l'orange et la canne à sucre. L'industrie textile se développe avec la soie et le coton. De riches marchands ont des capitaux à investir. Il y a donc bien une bonne méreuporie à cette époque. [...]
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