Fiche de lecture sur l'oeuvre "La chanson de Hannah" de Jean-Pierre Nozièrec omportant : un résumé du livre, une brève analyse des thèmes de l'oeuvre, et une explication du titre ainsi qu'une présentation des personnages, adjuvants et opposants.
[...] La Chanson de Hannah, Jean-Paul Nozière Résumé Août 1940. Louis Podski, dix ans, vit dans un coron de Saône-et- Loire avec ses parents, Abraham, boiseur dans une mine de charbon, et Hannah, mère au foyer. Cependant, le jeune garçon s'échappe autant que possible de son quartier pour passer ses moments libres au Café des Amis auprès de Monsieur Jean et de Madame Jeanne, les tenanciers, auxquels il rend de menus services. Auprès des clients réguliers, ce jeune Polonais déraciné voit durer la guerre, l'occupation allemande après la défaite de la France, sans vraiment comprendre ce qui arrive. [...]
[...] A la maison, Louis ne se plaît pas. La tristesse muette de sa mère, la sévérité et l'indisponibilité de son père l'enferment dans un carcan qu'il fuit aussi souvent que possible. Depuis toujours, Louis se sent mal dans le coron, quartier boueux aux maisons ternes et toutes semblables, auxquelles la Direction des Charbonnages n'autorisait pas la moindre fantaisie. D'origine polonaise puisque ses parents viennent de Piotrkow, Louis n'a aucune affinité avec ces Polaks, qui baragouinaient des phrases sans queue ni tête, mélange de polonais et de mauvais français. [...]
[...] Ainsi, le destin de tant de malheureux Juifs aura rattrapé le petit Louis. Que va-t-il devenir ? Dieu seul le sait. Le lecteur le plus optimiste pourrait envisager son retour à la fin de la guerre, ses retrouvailles avec ses parents ou avec Madame Jeanne, sa seconde mère ; le plus réaliste ne peut qu'envisager le pire La Chanson de Hannah Ce titre, à l'apparence anodine, prend toute sa signification à la fin du roman. Cette chanson que Dorémi apprenait à Louis durant leurs leçons de piano de l'édition Nathan poche) était fréquemment reprise par Hannah à la maison. [...]
[...] 96-97) Par ailleurs, cette chanson est également le symbole de l'exclusion de Louis. Son judaïsme l'avait déjà démarqué de ses autres camarades d'école, mais la fois où Louis entonna ce chant, considéré comme une propagande communiste par l'instituteur Labris, Louis se vit définitivement rejeté par son maître d'école. C'est à partir des mois qui suivirent que Louis se mit à ne plus fréquenter les bancs de l'école. Lui qui était un élève si appliqué, il préférait à présent éviter ce lieu où il n'avait plus sa place. [...]
[...] Ce statut qu'il ne comprend pas achèvera de le rendre différent des autres, et rejeté par son quartier, ses voisins, son maître d'école. Les adjuvants : - Dorémi, le professeur de piano de Louis et un habitué du Café des Amis. C'est un résistant calme et discret. - Les parents de Louis. - Jeanne Beaujour, la tenancière du Café des Amis. Les opposants : - Les soldats allemands, Franz Hunger. - Biélot, un percepteur à la retraite, sympathisant avec les idées de l'ennemi. Il se distingue par tout ce qu'il peut fournir au marché noir. - Antoine Labris, l'instituteur. [...]
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