Nouvelles révélations sur les Amériques avant Christophe Colomb, Charles C. Mann

Résumé du document

On apprend généralement que les Indiens d'Amérique sont arrivés sur le contient américain par le détroit de Béring il y a environ 13 000 ans, peuplant en partant du nord tout le continent.
Ils vivaient généralement en petits groupes, vivant de la cueillette et de la chasse, bâtissant de petits villages, si bien qu'au terme de plusieurs millénaires lorsque Christophe Colomb accosta sur le Nouveau Monde en 1492, celui-ci était encore tel qu'à son origine, une terre sauvage, vierge de l'action de l'homme.
Mais il se pourrait bien que nos représentations classiques des populations précolombiennes soient totalement erronées.

Extraits

[...] La grande thèse des écologistes, adopte le même point de vue que les critiques de Carvajal, l'Amazonie serait Un Eden que l'homme aurait tout juste effleuré Ils remettent donc en question le tableau peint par Carvajal d'une population active et nombreuse. Mais les récents travaux d'anthropologues et scientifiques réévaluent cette thèse, puisqu'un nombre croissant d'entre eux s'accordent à penser que l'Amazonie serait aussi marquée par l'empreinte de ses premiers habitants. Pour eux, l'Etat actuel de la Foret est le résultat des actions des populations humaines en fonction de l'environnement dans lequel elles évoluaient. [...]

[...] pour se réunir à nouveau après Christophe Colomb : le gouffre biologique fut altéré par une homogénéisation des continents. A titre d'exemple, le maïs, issu de Méso-Amérique est la base de certaines sociétés. Colomb à créé un cataclysme écologique avec notamment l'extinction d'un cinquième de la population humaine, à cause des épidémies majoritairement. Il s'agit du phénomène de déclencheur écologique : un organisme est immergé dans un écosystème qui ne l'avait jamais rencontré. Soit il disparaît, soit se développe, sans aucun de ses prédateurs . [...]

[...] Cet empire cependant ne résista pas à l'invasion Inca, en 1463 selon les dates espagnoles. L'ELABORATION DES HUACAS L'auteur ici dépeint l'univers sacré, les émotions de ces cultures, reposant sur le symbolisme et la représentation. Par exemple ; les huacas sont de grandes pierres sacrées, agencées assez mystérieusement, ou encore les Nazcas, célèbres formes géométriques, et représentations d'immenses animaux au sol, qui d'ailleurs ont alimenté nombre de croyances, certains pensant que ces formes géométriques étaient en fait des pistes d'atterrissages pour vaisseaux martiens ou atlantes . [...]

[...] La base de cette civilisation se trouvait dans les forêts, et on en trouve des traces dès 1800. San Lorenzo, immense édifice recouvrant 7 kilomètres carrés logeait les élites, et était caractérisé par de nombreux monuments en pierre, trône, sculptures, stèles, à la gloire de divinités, un culte autour d'hommes-jaguar s'était développé. Mais cette cité fut détruite et pillée vers 1200 avant J.-C., et le cœur de la civilisation olmèque se déplaça un peu plus loi, à La Venta, immense communauté dominée par un édifice haut de 30 mètres de haut, réservé aux élites religieuses et politiques. [...]

[...] Ces estimations sont bien sûres sujettes à polémique, récusés par les Low Counters. Cependant la proportion des High Counters au sein de la communauté scientifique n'a cessé d'augmenter depuis les dernières décennies. Comment expliquer que ces épidémies aient été aussi anormalement mortifères, bien davantage encore que la peste noire ? GENETIQUE DE LA VULNERABILITE Selon le généticien américain James Neel, il convient de distinguer deux vulnérabilités différentes en ce qui concerne les Indiens, la combinaison des deux s'étant par ailleurs révélée catastrophique. [...]