De la volonté de faire connaître et apprécier l'ensemble du phénomène littéraire des femmes algériennes est né Noûn Algériennes dans l'écriture. A partir de nombreux exemples d'auteurs algériens et surtout algériennes méconnus ou mal connus du grand public ; à travers d'analyses précises de créations littéraires autour de la guerre de libération nationale, du rapport de la peinture et de la littérature et de l'insertion de l'autobiographique dans des genres littéraires diversifiés ; en donnant la paroles à quatre femmes : Latifa Ben Mansour, Hawa Djabali, Malika Mokeddem et Malika Ryane afin de mieux comprendre et de nous les rendre plus familières, Christiane Chaulet Achour va, à travers cet essai, mettre en évidence la prise de paroles de ces femmes en rapport avec les aspects historiques et sociologique de l'Algérie mais aussi nous faire prendre conscience que la voix des femmes algériennes est partout dans ce que nous voyons, lisons et entendons sur l'Algérie.
Mais au delà de la simple présentation de ces textes, Noûn est complété par des références bibliographiques de 1947 à nos jours, en fin de chaque partie vont nous permettre d'enrichir le sujet étudié.
[...] Noûn Algériennes dans l'écriture, de Christiane Chaulet Achour De la volonté de faire connaître et apprécier l'ensemble du phénomène littéraire des femmes algériennes est né Noûn Algériennes dans l'écriture. A partir de nombreux exemples d'auteurs algériens et surtout algériennes méconnus ou mal connus du grand public ; à travers d'analyses précises de créations littéraires autour de la guerre de libération nationale, du rapport de la peinture et de la littérature et de l'insertion de l'autobiographique dans des genres littéraires diversifiés ; en donnant la paroles à quatre femmes : Latifa Ben Mansour, Hawa Djabali, Malika Mokeddem et Malika Ryane afin de mieux comprendre et de nous les rendre plus familières, Christiane Chaulet Achour va, à travers cet essai, mettre en évidence la prise de paroles de ces femmes en rapport avec les aspects historiques et sociologique de l'Algérie mais aussi nous faire prendre conscience que la voix des femmes algériennes est partout dans ce que nous voyons, lisons et entendons sur l'Algérie. [...]
[...] Dans les années 90, se pose le problème de l'exil des intellectuels et de la production d'une littérature de l'exil. Ce qui oblige l'auteur de Noûn à s'interroger : Si la littérature universelle gagne des œuvres dans l'exil de ces écrivains, la littérature algérienne n'en perd-t-elle pas ? La question qui se pose aussi dans cette première partie est : pourquoi et pour qui écrire dans une société qui veut le silence ? Comment écrire dans la langue du colonisateur ? [...]
[...] Kitmân est un montage de textes féminins (contes, poèmes, lettres d'Algérie, articles de presse ) écrits à différentes dates, ce qui lui confère une valeur intemporelle dans l'Histoire. Il faut que les écrits des femmes puissent avoir la même visibilité que celle des hommes qui écrivent pour que l'on n'oublie pas que ces écrits sont une part de l'Histoire de l'Algérie. Cet essai, ainsi que son auteur contribuent à faire connaître la littérature algérienne et permet l'évolution des mentalités. [...]
[...] Assia Djebar avec L'amour la Fantasia va aller vers une déculpabilisation du je qui vit dans le malaise et l'ambiguïté de son écriture en français. C'est un récit entre la libération et la nostalgie du harem. Assia Djebar admire son père qui lui a offert la liberté de l'écriture en lui enseignant le français mais en même temps elle l'accuse de l'avoir livrée à l'ennemi en l'exposant à tous les dangers et notamment à la perte de la langue maternelle. [...]
[...] Après l'indépendance beaucoup de textes de femmes ont eu pour thème la guerre. Mais comme nous l'explique l'auteur ce qui distingue l'écriture de la guerre chez les femmes, c'est la place qu'elles font au sordide, au baroque, à l'interdit sexuel et par ces procédés elles brisent les silences. Mais ce qui fait la force d'une combattante c'est aussi son anonymat car le fait de rester un personnage fictif lui confère un caractère collectif et la combattante devient alors emblématique. Mais ces héroïnes de fiction auraient-elles pu être écrites sans ces femmes de chair qui se sont engagées sur les chemins périlleux de la violence de l'Histoire ? [...]
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