Le premier message, que nous adresse Amélie Nothomb par le biais de Plectrude, est que quand on veut, on peut. Tout est une question de motivation. Mais à partir du moment où l'Homme y trouve son intérêt, il est capable de prodiges. On a ainsi pu voir l'enfant complètement analphabète apprendre à lire en moins d'une semaine. Il y a un besoin naturel d'une récompense, d'un objectif à atteindre pour progresser ...
[...] Elle cherche à s'accomplir, être heureuse Plectrude 5. Les adjuvants : 6. Les opposants : - Sa mère (Clémence) - Sa mère - Son amie Roselyne - Tout - Son père (Denis) - Mathieu Saladin La quête ( donc être heureuse) peut-être considérée comme réussie. Car en effet, à la fin du livre, Plectrude file le parfait amour avec l'homme de sa vie et réalise son rêve de chanteuse (p.187). On pourrait même ajouter qu'elle trouve une amie, une sœur tant attendue, en la personne d' Amélie, ce qui la conforte dans son bonheur. [...]
[...] Il nous enrichit de comparaisons littéraires. Notamment avec l'œuvre de Molière, ce qui n'est dit ou pensé par aucun des personnages. Il a donc un certain recul par rapport à eux et ce qu'ils sont en train de vivre. Par contre, on pourrait penser à un brusque changement de perspective lorsque Amélie Notomb elle-même apparaît dans la fiction page 189 et devient un personnage totalement intégré au récit. Mais en fait, Amélie n'est pas le narrateur, car le personnage est exprimé à la troisième personne : elle rencontra Amélie Nothomb et vit en elle l'amie (p188-189). [...]
[...] A l'extrême, on ne devrait pas être content de ce qu'on est, on ne devrait pas se satisfaire et se ravir de notre image au risque d'essuyer nombre de remarques. A ces affirmations, plus que grotesques, Amélie rétorque qu'il n'y a aucun tort à sourire à son reflet. Les gens qui s'aiment ne font rien de mal en jouissant de leur beauté. Que nous apport-il de condamner celles qui se mirent toute la journée, si c'est leur bon-vouloir? Elles ne font de mal à personne, et n'offensent personne par leur attitude. [...]
[...] Mais ce chemin a été modifié à de nombreux endroits (elle n'a pas tué le père de son enfant qui devait être son mari ) et ce notamment grâce à l'Amour qui joue un rôle important. Elle en quelque sorte, adapté le destin de sa mère. On pourrait donc considérer qu'il est sien maintenant et, par conséquent, qu'elle s'est accomplie en tant que Plectrude , même si il reste des traces de son passé emprunté. De plus la passion qu'elle vit avec l'homme qui la rend heureuse est renforcé par le meurtre qui est le seul élément qui laisse préssentir sa fin triste et malheureuse. Tout présage donc au moins un minimum de bonheur. [...]
[...] Le personnage de Plectrude n'a aucune ambition personnelle, aucun projet de vie. Elle se lance tôt dans la danse pour satisfaire une passion inaboutie de sa mère et s'y consacre corps et âme, mais elle échoue dans ce rôle. Elle se fixe plus tard de suivre le même parcours que sa mère mais cette voie, une fois encore, ne la mènera pas au bonheur, que du contraire. A Chaque fois, elle tente de se persuader que le destin qu'elle a choisit d'accomplir lui convient, mais elle répète sans cesse la même erreur en s'appropriant la vie d'autrui plutôt que de vivre la sienne. [...]
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