Norman G. Finkelstein, "L'industrie de l'Holocauste" : fiche de lecture

Résumé du document

Pour l'auteur, une fois les évènements passés, une indifférence face à l'Holocauste a vu le jour. Par ailleurs, cet oubli est peut être moins pire que l'exploitation de l'Holocauste faite à des fins financières. Il vaudrait mieux respecter la réalité des faits historiques et ne pas les détourner par profit.

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L'Holocauste est la plus grande référence historique pour les étudiants américains. Pourtant, jusque dans les années 60, il n'existait aucun monument ni témoignage d'hommage aux Etats-Unis. L'Holocauste était un sujet tabou et aussi et surtout pour l'élite juive afin de ne pas être associée à la gauche juive et garder de bons postes. Les organisations juives en parlaient simplement pour dénoncer l'Union Soviétique (parfait en période de Guerre Froide). Ce silence perdure jusqu'en 1967 au moment de la guerre israélo-arabe ravivant la mémoire de la Shoah. Cependant, Israël a un impact incroyablement faible sur le milieu juif américain. Les Etats-Unis s'allièrent à Israël qui devint un atout stratégique. A ce moment là, les notions de politique identitaire et de culture de la victimisation sont apparues. L'identité du "groupe des Juifs" a été trouvée dans l'Holocauste. C'est le seul groupe aux Etats-Unis qui a une position éminente (VS Noirs, Indiens, Femmes). La Shoah est le côté négatif de leur succès social mais qui a servi aussi à renforcer la notion de peuple élu. Dès 1970, à la "fin" de l'antisémitisme, les buts des associations juives changèrent passant d'une demande d'égalité politique à une demande d'égalité économique (...)

Extraits

[...] A ce moment là, les notions de politique identitaire et de culture de la victimisation sont apparues. L'identité du groupe des juifs a été trouvée dans l'Holocauste. C'est le seul groupe aux Etats-Unis qui a une position éminente (VS Noirs, Indiens, Femmes). La Shoah est le côté négatif de leur succès social mais qui a servi aussi à renforcer la notion de peuple élu. Dès 1970, à la fin de l'antisémitisme, les buts des associations juives changèrent passant d'une demande d'égalité politique à une demande d'égalité économique. II. [...]

[...] L'Holocauste est née d'une passion irrationnelle provoquée par de la jalousie, de l'envie. L'Oiseau bariolé et Fragments sont deux chef d'œuvres salués par toute la critique sur la Shoah. Alors que l'authenticité des écrits reste à prouver, personne n'ose contrarier une histoire quand il s'agit de l'Holocauste. Il s'est avéré plus tard, que les histoires racontées dans ces 2 ouvrages sont totalement fausses. Les Etats- Unis ont un musée de l'Holocauste à Washington alors qu'il n'y a pas de musée commémorant les crimes de l'histoire des Etats-Unis. [...]

[...] Etrangement, il n'y a plus d'urgence pour les survivants dans le besoin. Plus d'un an après, il n'y avait toujours pas de plan de distribution. Par ailleurs, on peut se demander que sont devenus les comptes dormants dans les banques américaines. Seulement dollars sont versés aux survivants dans le besoin Après l'accord avec la Suisse en août 1998, l'industrie de l'Holocauste mis en place la même stratégie contre l'Allemagne. Les Allemands acceptèrent à la fin de l'année un accord financier très important pour arrêter la machination de cette industrie. [...]

[...] Ces aberrations concernant ces chiffres équivaut à une certaine négation de l'Holocauste. Par la suite, l'industrie de la Shoah s'attaqua à la Pologne en l'accusant d'une politique génocidaire incitant les juifs à quitter le pays. CONCLUSION L'Holocauste est désormais enracinée dans la vie américaine (par rapport à d'autres évènements majeurs comme au Congo de 1891 à 1911 où 10 millions d'Africains décèdent en raison de l'exploitation du caoutchouc par les Européens). Les Etats-Unis n'invoquent jamais les crimes dont ils sont complices. [...]

[...] Pour la communauté juive, la Suisse leur a volé des milliards en gardant les comptes des juifs avant l'Holocauste et en refusant de donner l'argent aux héritiers des victimes. Une autre théorie s'impose donc, la Shoah avait pour but de tuer les juifs, mais les nazis voulaient aussi l'argent juif. A partir de 1996, les représentants de l'Association juive menacèrent la Suisse de boycott économique. En 1997, ils l'appliquèrent et enlevèrent des millions de dollars des fonds suisses. Ils réclamèrent 3 milliards de dollars pour dédommagement. [...]