Si "Dieu est mort", c'est que les hommes ont refusé de se prendre en charge et ont déchargé leur faute sur une Providence. Puisque Dieu n'existe plus, il n'y a plus d'autre issue pour l'homme que l'homme lui-même. Ceci jette la base de la théorie de "l'éternel retour" que nous verrons par la suite. Nietzsche refuse donc tout ce qui n'est pas voulu par l'homme, tout ce qui est providentiel et indépendant de sa propre volonté (...)
[...] Nietzsche pratique la philosophie de manière passionnée. Ses thèmes de prédilection sont son enthousiasme pour la vie et la critique des pensées chrétiennes qui enferment l'homme morale d'esclaves Il considère, notamment dans Ainsi parlait Zarathustra, que la religion a été créée afin de maintenir l'homme dans un état d'infériorité. La mort de Dieu permet à l'homme de se libérer. Dans ses écrits, Nietzsche lutte ainsi pour libérer l'homme de la pensée découlant du christianisme. De plus, Nietzsche s'attache à décortiquer les personnalités, et sa finesse dans les analyses des profils de pensées en fait pour certains l'un des précurseurs de la psychologie. [...]
[...] Nietzsche refuse donc tout ce qui n'est pas voulu par l'homme, tout ce qui est providentiel et indépendant de sa propre volonté. À l'arrivée en ville, Zarathustra prend la parole et s'adresse aux villageois. Il introduit les notions de Surhomme et de dernier homme mais personne ne l'écoute. Le peuple préfère s'amuser, danser, et rechercher l'égalité, plutôt que de s'intéresser à cet enseignement. Zarathustra décide alors de s'entourer de disciples, qu'ils considèrent comme des compagnons, avec lesquels il pourra partager ses discours et créer des tables de valeurs neuves Première partie La première partie commence par l'introduction de la notion des trois métamorphoses : Je vais vous dire trois métamorphoses de l'esprit : comment l'esprit devient chameau, comment le chameau devient lion, et comment enfin le lion devient enfant. [...]
[...] Inquiet, Zarathustra quitte à nouveau les montagnes. Il rencontre alors les six autres hommes supérieurs, et les invite à partager son repas. Parmi eux, on trouve deux rois représentant le désarroi de la morale et de la politique, le dernier pape qui erre depuis la mort de Dieu, une sangsue représentant la science, un magicien, l'homme le plus laid auteur du meurtre de Dieu sous le motif qu'il voyait que les puissants étaient faibles, et le mendiant qui se refuse à toute pensée pesante. [...]
[...] Cette deuxième partie matérialiste une deuxième étape dans la progression mentale de Zarathustra. Celui-ci met en exergue le triomphe de la vie par opposition aux idéalistes qui, selon lui, servent les croyances du peuple au détriment de la vérité. Dans cette partie, Nietzsche développe les thèmes du dépassement de soi et de la puissance : l'homme doit s'affirmer. Zarathustra, en réponse aux idéaux, entame trois champs : le chant nocturne, le champ de la danse, le chant du tombeau. Ces chants illustrent les thèmes de la joie de donner, des métamorphoses de la vie et toujours de la puissance et du dépassement de soi. [...]
[...] La vérité Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra Prologue Zarathustra quitte son pays natal pour aller dans les montagnes lorsqu'il atteint trente ans. Après dix ans, il souhaite revenir en ville afin d'enseigner sa sagesse aux hommes. Sur son chemin, il croise un vieil ermite. La discussion s'engage et Zarathustra se rend compte que le vieil homme a consacré sa vie à Dieu. [...]
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