Akaky Akakiévitch, un employé d'un ministère russe, travaille beaucoup ; en fait, il ne vit que pour son travail. Il est l'objet de moqueries de la part de ses collègues, car à plus de 50 ans, il porte toujours son vieux manteau surnommé "la robe de chambre" par ses confrères.
L'hiver s'annonce sur Saint-Pétersbourg et le manteau d'Akaky Akakiévitch, déjà très abimé, continue de s'user. Il l'amène donc chez Pétrovitch, un artisan-couturier, pour le faire réparer (...)
[...] Le fantôme aurait depuis cessé ses vols. Pourtant, un jour, un officier se fit voler son manteau par un grand fantôme à moustaches. Le personnage principal : que symbolise t-il, que faut-il en penser ? Le personnage principal, Akaky Akakiévitch, symbolise le Pétersbourgeois pauvre. Il vit seul, presque sans le sou et est victime de railleries à cause de son vieux manteau. Sans famille, il meurt dans la solitude. La vie de ce personnage reflète bien le quotidien de la plupart des Russes au XIXème siècle et jusque dans la 1ère moitié du XXème siècle. [...]
[...] Nicolas Gogol (1809-1852) Le Manteau Résumé du Manteau (1842) Akaky Akakiévitch, un employé d'un ministère russe, travaille beaucoup ; en fait, il ne vit que pour son travail. Il est l'objet de moqueries de la part de ses collègues, car à plus de 50 ans, il porte toujours son vieux manteau surnommé la robe de chambre par ses confrères. L'hiver s'annonce sur Saint-Pétersbourg et le manteau d'Akaky Akakiévitch, déjà très abimé, continue de s'user. Il l'amène donc chez Pétrovitch, un artisan-couturier, pour le faire réparer. [...]
[...] C'est donc vêtu de son nouveau manteau que le quinquagénaire arrive avec triomphe au ministère. Ses collègues admirent son vêtement et décident d'organiser une fête en son honneur. Akaky Akakiévitch s'y rend, mais, sur le chemin du retour, il se fait voler son manteau par plusieurs individus. Choqué, il va voir le policier le plus proche qui lui déclare n'avoir rien vu. Peinés pour lui, ses collègues tentent de réunir l'argent requis à la fabrication d'un nouveau manteau, sans succès. [...]
[...] La fin de la nouvelle A la fin du récit, c'est un fantôme différent de celui d'Akaky Akakiévitch qui vole le général Pourquoi cette note fantastique ? Gogol a voulu ajouter une touche de fantastique à son récit pour faire réfléchir son lecteur. Le général est puni de ne pas être venu en aide à Akaky. Par le biais du fantastique, l'auteur invite le lecteur est se tenir à distance afin de considérer le passage de la vie à la mort de son héros. [...]
[...] Peu de temps après sa mort, des passants affirment avoir vu un fantôme sur un des ponts de la ville ; le spectre déroberait même des manteaux. Des policiers tentent de l'attraper, mais l'opération est un échec. Un jour, le général se rend à une réception et décide d'aller rendre visite à une amie. Sur le chemin qui le mène en voiture chez elle, le général sent une main sur son collet. Il se retourne et aperçoit alors le fantôme du malheureux défunt qui essaie de lui enlever son manteau. Paniqué, le général lui cède son habit et rentre chez lui terrorisé. [...]
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