David Golder d'Irène Némirovsky

Résumé du document

...Mais son trajet en train de nuit va très mal se passer. Il ne se sent pas bien du tout et est convaincu qu'il va mourir dans le train tellement les douleurs dans sa poitrine sont fortes. A peine arrivé, il se couche sur une chaise longue et... Cette fiche de lecture comprend ici une biographie, un résumé complet, ainsi que des analyses du contexte, des personnages, et des idées du livre.

Extraits

[...] Mais il ne verra plus personne. Il est évident que ce genre d'homme n'a que bien peu d'amis ! . Golder décrit les choses ainsi, en arrivant à Biarritz : Une cour de chiens avides Le duc de Le comte de Hier le maharadjah chez moi De la boue. - Némirovski et les Juifs Le portrait qu'Irène Némirovski nous donne des Juifs dans ce livre est pratiquement caricatural ! C'est assez étonnant, et même dérangeant, pour nous qui ne sommes pas habitués à accepter le langage qu'elle utilise. [...]

[...] Une scène éclate entre lui et sa femme qui se plaint de ne jamais le voir et du fait qu'il ne sort jamais de ses affaires. A quoi il lui répond qu'il se rappelle très bien là où il l'a ramassée quand elle était jeune et que sans lui, et son travail, elle ne serait toujours que rien ! C'est pour elle et sa fille qu'il travaille autant, dit-il ! Mais son état de santé ne s'améliore pas et il va faire une nouvelle crise à Biarritz. Un médecin appelé en urgence diagnostique une grosse crise d'angine de poitrine. [...]

[...] Il ajoute que Golder devrait absolument arrêter de travailler. Celle-ci est affolée par cette idée, sachant que ce serait la ruine. Elle décide donc, avec la complicité du médecin, de ne rien lui en dire. Cela passera et Gloria se dit qu'il ira à Londres et New York, où il est attendu pour des réunions importantes. Golder a terriblement peur de mourir et accepte donc l'idée apaisante de Gloria qu'il serait seulement victime d'une très grande fatigue. Mais il ne guérit pas et s'inquiète de plus en plus. [...]

[...] Nous retrouvons David Golder revenu dans sa maison de Paris et toujours très faible, incapable de travailler. Toutes ses affaires ont été mises en faillite et il ne lui reste qu'une somme suffisante chez un notaire de confiance, afin de pouvoir finir sa vie. Cette énorme maison ne compte quasiment plus de meubles, il n'a plus qu'une vieille servante pour faire ses repas. Tous les lustres ont été pris par sa femme et seules des ampoules éclairent. Il n'a plus vu personne de sa famille et ne reçoit plus qu'un vieux petit juif du nom de Soifer. [...]

[...] - La vie sociale Ici, Irène Némirovski nous dépeint un univers tout à fait artificiel et tous les personnages le sont à l'exception de Soifer, mais il est d'un tout autre monde. Nous sommes dans un microcosme qui relève de Gatsby le magnifique sauf après la faillite. Là, c'est l'atterrissage brutal. Notons que c'est Golder qui semble le supporter le plus facilement. D'ailleurs, il dit souvent à Gloria que lui pourrait se passer de tout ce décorum et ce paraître. [...]