Une lecture ne suffit pas au lecteur à comprendre tout ce que l'auteur inscrit dans si peu de pages. En fait, il y a deux histoires dans un seul récit.
La première est l'histoire poétique de Yuko, un jeune homme qui par la force des choses va aller à la rencontre de l'homme qui détient l'art entier des haïkus. Cette histoire est celle que l'on lit en premier lieu.
La seconde est d'autant plus poétique si l'on prend conscience que tous ces personnages sont l'incarnation même de tous les sentiments humains (...)
[...] C'est un personnage indispensable à l'histoire ( bien que mineur ) car c'est celui qui a forgé l'esprit de Yuko. Horoshi : c'est le serviteur de Soseki. Il livre le passé de son maître à Yuko. Il va aussi devenir son ami. La jeune femme de la fontaine : c'est un personnage qui est plus un passe temps sexuel pour Yuko, qu'un réel amour. Les relations sexuelles évoquées par l'auteur ne servent juste qu'à montrer que Yuko grandi et devient un homme. [...]
[...] Maxence Fermine écrit tout en sous-entendu. Il fait de chaque personnage un être unique dans lequel le lecteur puise la poésie à l'état brut. Ce livre est ce que nous pourrions appeler une tranche de vie Ce terme symbolise bien ce que l'auteur a voulu faire passer à travers son histoire, c'est à dire une histoire simple, où l'on découvre la vie de personnes, sans brutalité mais sans trop de douceur non plus. Un moment d'une vie qu'il faut apprécier et ne pas oublier. [...]
[...] Flocon : c'est la fille de Soseki et de Neige. Elle symbolise le fruit d'une union entre la sagesse et le courage. Elle va s'unir à Yuko, formant un couple presque semblable a celui de ses parents. Le poète de la cour Meiji : c'est l'élément déclencheur de l'histoire. Il va conseiller à Yuko d'aller voir Soseki, son ancien maître. Les principaux thèmes de cet ouvrage sont : - La poésie : c'est le thème récurent de ce livre. Tout tourne autour de la poésie, tant au niveau de l'histoire qu'au niveau de la présentation (Haïkus de Chôsui, d'Issa, de Bashô etc., au début du livre) ou de la manière dont l'auteur écrit. [...]
[...] Il est têtu, sensible et candide. Il va rencontrer Soseki et apprendre bien plus que l'art de composer des haïkus, il va apprendre la vie. La vie d'un homme, sa vie, ses émotions et sens. Soseki : c'est l'homme qui détient l'art absolu des haïkus. Il est doté d'une grande sagesse et est compréhensif. C'est un homme qui accepte la vie comme elle lui vient. Il va enseigner à Yuko une manière plus sage de voir et d'appréhender la vie. [...]
[...] Non, Maxence Fermine n'est pas un auteur engagé. Cependant, il se pourrait qu'il veuille sensibiliser le lecteur via ses descriptions de paysages (notamment les paysages blancs de Neige) II/ L'œuvre Au XIXème siècle, au Japon, le jour des 17ans de son fils Yuko, le prêtre shintoïste lui demande de choisir sa voie : prêtre ou guerrier. Mais Yuko décide d'être poète et d'écrire des haïkus (poèmes de 17 syllabes). Son père tente de l'en dissuader mais Yuko est formel, cependant il décidera de n'écrire qu'en hiver. [...]
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