Quel est le dessein de La Fontaine ? Le fabuliste cherche à plaire, puisque, comme il l'explique dans la préface de ses Fables, « on ne considère en France que ce qui plait ». Mais, à l'époque classique les règles imposent à l'écrivain de se fixer un but moral il poursuit donc également l'objectif de nous instruire.
[...] Qui est l'âme» de sa fable. Ce ne sont donc pas des badineries car elles portent un sens très solide» (préface, lignes 31, puis 13 et 14). La morale est explicitement formulée à la fin de Les deux coqs et de Le coq et le renard : un quatrain y est consacré dans la première, le dernier vers dans la seconde: nous apprenons qu'il faut nous méfier des revers de Fortune, ce qui constitue un art de vivre fort sage, et qu'il est dans la nature de l'homme de se réjouir d'avoir trompé celui qui pensait vous tromper. [...]
[...] La nature des objectifs poursuivis par le fabuliste Jean de La Fontaine Quel est le dessein de La Fontaine ? Le fabuliste cherche à plaire, puisque, comme il l'explique dans la préface de ses Fables, on ne considère en France que ce qui plait Mais, à l'époque Classique les règles imposent à l'écrivain de se fixer un but moral il poursuit donc également l'objectif de nous instruire. Pour plaire à ses lecteurs, et les persuader d'adhérer à son art de vivre, il soigne le «corps» de sa fable, c'est-à-dire son récit (préface ligne 31). [...]
[...] Le récit occupe toute la fable, et c'est de la confrontation des deux conceptions de la vie en présence que le lecteur tirera la sienne. Mais la fuite finale du loup qui opte pour la liberté et court encore» nous persuade des avantages de l'indépendance pour le moraliste. La célébrité du fabuliste français est méritée : il nous plaît autant qu'il nous instruit, et nous persuade autant qu'il nous convainc, Il a su, en son temps, peindre l'Homme de tous les temps. [...]
[...] —Rien. Quoi? Rien? peu de chose. I Mais encore? [...]
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