Le roman de situation est dominant à cause de « l'homo absurdus » qui est en fait l'homme moderne se caractérisant par son évolution dans une civilisation mécanique.
Généralement, on reproche au psychologique ses opinions convenues, ses clichés et sa trame légère. Par exemple, dans L'étranger d'Albert Camus, le héros se veut être le portrait de l'homme nouveau mais d'après Sarraute il est aux antipodes de son objectif premier : les explications psychologiques de Camus sont invraisemblables et se contredisent. C'est pour elle la preuve que l'on ne peut se passer du roman psychologique (...)
[...] Pour les libéraux, il faut réduire le salaire réel pour réduire le chômage. Car lorsque le salaire réel est supérieur au salaire d'équilibre du marché du travail, l'offre de travail augmente alors que la demande diminue. Il y a donc une offre excédentaire, c'est-à-dire création de chômage. Les entreprises usent donc de la flexibilité salariale, qui leur permet de réajuster les salaires en fonction des ventes. Les économistes libéraux souhaitent donc mettre fin aux rigidités tel que le SMIC, ou les syndicats, qui bloquent encore la flexibilité salariale. [...]
[...] C'est ce que nous allons étudier dans notre deuxième partie. II Mais la flexibilité à aussi des effets pervers La flexibilité peut créée selon le degré où elle est utilisée un déséquilibre employeur/employé, d'autre part, elle cause un dualisme du marché qui conduit à une précarisation de l'emploi. un déséquilibre employeur/employé Notre premier constat est le fait que la flexibilité profite beaucoup aux entreprises, en effet, elles sont ainsi libres d'agir sur le volume de leur emploi, le montant des salaires, et les embauches de salariés pratiquement à leur grés. [...]
[...] Dans ce cas il se peut que la cause soit un ou plusieurs CDD à durée trop courte, qui empêche au salarié d'acquérir des savoirs-faires. On parle d'une perte totale de capital humain lorsqu'il n'a pas l'occasion de remettre son savoir-faire à profit. Un dualisme du marché qui conduit à une précarisation de l'emploi La théorie du dualisme du marché est présentée par J-M Piore et P-B Doeringer, elle met en évidence deux marchés du travail, le marché primaire aussi dit central, constitué d'emplois typiques, stables et le marché secondaire, constitué d'emploi atypiques et instables. [...]
[...] C'est la capacité d'adaptation qualitative et quantitative d'une entreprise, pour réduire ses coûts. L'analyse libérale encense la fléxibilité du marché du travail comme moyen de réduction du chômage, qui est, au sens du BIT, le fait d'être sans emploi sur une certaine période tout en en recherchant activement un, et en étant disponible sous 15 jours. ON peut alors se demander, en quoi la flexibilité du marché du travail favorise l'emploi, et dans quelles mesures a-t-elle des effets négatifs sur ce dernier ? [...]
[...] Une situation est qualifiée comme telle lorsqu'elle se situe juste au dessous de la pauvreté. La précarisation de l'emploi peut avoir des effets néfastes sur la productivité et donc sur la croissance. En effet, un salarié à l'emploi précaire, perdra toute motivation pour son travail, la qualité et éventuellement la quantité s'en ressentira et la productivité baissera. L'analyse keynésienne rappel les conséquences de la flexibilité, au niveau de la montée de la précarité et du sous-emploi, qui sont facteurs du ralentissement de la demande et donc de la production et de la croissance. [...]
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