Depuis toute petite, Naïs avait l'habitude d'aller apporter tous les quinze jours chez les Rostand vivant près de Aix une corbeille pleine de victuailles provenant de la Blancarde, propriété que ses parents cultivaient. En effet, ce domaine situé sur le littoral à côté de l'Estaque appartenant à la famille Rostand (...)
[...] Elle sauva la vie de son amant de peu. A partir de ce moment, Naïs devient soucieuse : elle maigrissait à vu d'œil et devenait bien pâlotte, maladive. Elle était moins passionnée et tentait de surprotéger Frédéric. Ce dernier trouvait Naïs moins jolie, moins désirable, moins ardente. C'est alors que le père Micoulin, voulant aller chercher sa barque au bord de la falaise pour partir en mer avec le jeune maître fût victime d'un éboulement. Son décès affecta tellement Naïs que Frédéric voyant ses amours dérangés par ce drame horrible quitta la Blancarde laissant la jeune femme seule. [...]
[...] Il la trouvait changée, il se doutait de quelque chose. Naïs apprit que son père ne dormait plus la nuit. Elle décida d'être plus vigilante mais ce ne fût que provisoire. Un soir, Micoulin entendit un craquement venant de la chambre de sa fille. En la suivant, il la découvrit avec son amant, endormis tous deux. Il se jura de trouver un moyen de tuer Frédéric. Sans rien dire de ce qu'il avait vu, le père Micoulin proposa à Frédéric d'aller pêcher avec lui. [...]
[...] Dès sa plus tendre enfance, Emile Zola est passionné par les Lettres, la lecture et l'écriture. Paul Cézanne et Jean-Baptistin Baille, ses amis d'enfance, sont ses premiers lecteurs. Forcené de travail, ses efforts commencent à porter ses fruits à 1867 avec la publication de son roman L'Assommoir. Par le biais de ses romans et de son écriture, Zola n'a cessé de s'engager dans des causes sociales qui lui semblaient justes sans jamais rentrer dans la politique. Les dernières années de sa vie furent consacrées à son engagement dans l'Affaire Dreyfus dont la publication de son article J'accuse en janvier 1898 lui a coûté un procès pour diffamation et un exil à Londres. [...]
[...] Egoïste par nature, il profite de sa position de maître pour arriver à ses fins. Le père Micoulin: Véritable chef de famille, Micoulin est un homme dur et respecté des siens. Sa femme et sa fille vivent dans un climat de peur constante : il n'hésitait pas à lever la main sur elles. Très fidèle à la famille Rostand, Micoulin se trouve dans un sérieux dilemme lorsqu'il trouve Naïs dans les bras de Frédéric. S'étant juré de tuer tout prétendant de sa fille, il cherche le moindre stratagème pour tuer accidentellement le jeune homme. [...]
[...] Chaque année au mois de septembre, la famille Rostand allait passer quelques jours à la Blancarde afin de se ressourcer au bord de la mer. Cette année là, Madame Rostand vint à la Blancarde accompagnée uniquement de son fils, son mari étant retenu à Paris de part son travail. Naïs, du haut de ses vingt-et un ans, qui travaillait alors durement dans une fabrique de tuiles remplaça une des bonnes de Madame Rostand durant son séjour. Elle était devenue une belle jeune fille ce que Frédéric, jeune homme séduisant préférant les femmes et la fête à ses études de droit, avait remarqué. [...]
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