Camus, Albert, Mythe de Sisyphe, Sysiphe, absurde, création, raisonnement
Notes de lecture retravaillées sur l'ouvrage "le mythe de Sysiphe" d'Albert Camus. Les principaux éléments y sont présents et constituent un bon résumé de cet ouvrage classique. Fiche réalisée pour un travail de classes préparatoires ECE.
[...] L'œuvre d'art est un phénomène absurde. Pour qu'une œuvre absurde soit possible, il faut que la pensée la plus lucide y soit mêlée, mais qu'elle n'y paraisse que comme l'intelligence qui ordonne. L'artiste absurde ne tient pas à son œuvre et peut y renoncer, il est conscient de ses limites. L'œuvre absurde exprime le renoncement à la pensée explicative pour passer à une simple description. Une œuvre absurde pour rester absurde doit être consciente de sa gratuité. S'il y a conscience ou révolte, l'absurde a disparu. [...]
[...] Le monde absurde tire sa noblesse de sa naissance misérable. Un jour on se rend compte qu'on mène une vie machinale : soit après une prise de conscience on y revient soit on n'y revient pas et il y a soit le suicide soit le rétablissement. Un grand nombre de situations constituent l'absurde : -Se placer sur la courbe du temps en réalisant ce qu'il reste à parcourir tout en désirant avancer alors que le corps se détériore et que le temps est le pire ennemi. [...]
[...] L'absurde finit avec la mort. L'absurde n'a de sens que dans la mesure où on n'y consent pas. Toutes les philosophies existentialistes poussent à l'évasion. Chestov voit dans l'absurde l'existence de Dieu et sa toute puissance bien qu'il puisse paraitre haineux. Ainsi on se tourne vers Dieu pour l'impossible, pour le possible les hommes suffisent. Chestov ne démontre l'absurde que pour le dissiper. Chestov pense qu'il y a quelque chose au dessus de la raison vaine, l'esprit absurde non. Les lois de la nature ne valent que dans une certaine limite au delà de laquelle elles tombent dans l'absurde. [...]
[...] Sa trop grande perspicacité irrita les dieux qui le condamnèrent à porter un bandeau et à pousser au sommet d'une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint. Sisyphe est un héros absurde. Lorsqu'il voit la pierre redescendre, Sisyphe est conscient : c'est en cela que le mythe est tragique. La descente peut aussi se faire dans la joie : Sisyphe sait que son destin lui appartient. [...]
[...] L'Eglise est contre eux, mais ils n'ont que faire de l'éternel. Mais ce ne sont que quelques cas extrêmes d'absurde. Le fonctionnaire peut être absurde s'il sait. On peut trouver bien d'autres personnages absurdes en faisant appel à l'imagination, mais le plus absurde d'entre tous est le créateur. La création absurde Il y a un bonheur métaphysique à soutenir l'absurdité du monde. Il s'agit d'être fidèle à la règle du combat ce qui peut suffire à nourrir l'esprit. Créer c'est vivre deux fois. [...]
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