Résumé du roman Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami. Très déroutant, ce roman conduit le lecteur à travers la littérature orientale et occidentale, la musique, le surnaturel, le monde onirique, l'inconscient.
[...] Kafka, dans son sommeil, voit un fantôme, une très belle jeune fille est là, dans la chambre où il est couché. Le lendemain, Kafka demande à Oshima de lui procurer le disque Kafka sur le rivage de 1969. Il examine la photo de Mlle Saeki sur la pochette ; c'est la jeune fille qu'il a vue au cours de la nuit. Il en tombe amoureux. Il établit un rapport avec le célèbre roman japonais le Dit du Genji, où évoluent des "esprits vivants". [...]
[...] Dans la chanson, Kafka sur le rivage, il est question de "la pierre de l'entrée". Nakata et son compagnon de voyage Hoshino font des recherches dans les livres d'une bibliothèque sur "la pierre de l'entrée". En ville, alors que Nakata est à nouveau plongé dans le sommeil, Hoshino fait connaissance avec un être bizarre qui dit s'appeler le colonel Sanders, emblème des Kentucky Fried Chicken, qui semble avoir des pouvoirs particuliers (p.355). La police sait que Kafka est à Takamatsu ; elle le recherche comme témoin dans l'enquête sur la mort de son père. [...]
[...] Oshima apprend à Kafka que le journal annonce la mort du sculpteur Tamura. Kafka est troublé : son père a été assassiné le jour où lui-même s'est retrouvé couvert de sang. Avec Oshima, il réfléchit à la tragédie d'Oedipe, victime lui aussi d'une malédiction, qui l'a conduit à tuer son propre père (p.272). Un autre article de journal raconte la pluie de poissons. Kafka révèle la malédiction que lui a faite et répétée son père : la prédiction d'Oedipe, encore aggravée, car Kafka en plus de tuer son père, de coucher avec sa mère, coucherait avec sa propre soeur. [...]
[...] Kafka raconte sa mésaventure à Sakura. Il reconnaît que, quand il s'énerve, il devient quelqu'un d'autre (p.115) et qu'il a déjà blessé des personnes à deux reprises -mais sans gravité - Il évoque sa soeur, une enfant adoptée, avec qui sa mère est partie alors qu'il avait quatre ans. Vingt-huit ans après l'incident au cours duquel les enfants ont perdu connaissance, l'institutrice qui les accompagnait écrit une lettre où elle révèle qu'elle n'avait pas dit toute la vérité, sur le moment. [...]
[...] Mlle Saeki raconte ses souvenirs à Nakata ; elle lui demande de brûler tous ses écrits dans lesquels elle a raconté son passé. Ainsi, Nakata la soulage de tous ses souvenirs. Plus tard, Oshima découvre Mlle Saeki morte, son visage est parfaitement serein. Kafka avance dans la forêt ; il ne craint plus rien. Il pense : "pourquoi ma mère ne m'a elle pas aimé ; il avance sur "le rivage de sa conscience". Il repense au jour où sa mère est partie (p.545). [...]
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