Ma morte vivante, Paul Eluard, poème, mort de Nush, séparation
Le vrai nom du poète est Grindel mais il préfère emprunter celui de sa grand-mère maternelle, Eluard, pour la beauté du son (« aile », « elle », « élu » « art »).
Il est issu de famille modeste.
3 femmes vont marquer sa vie :
- Gala, une muse qui a déjà inspiré de nombreux poètes, mais qui va le quitter pour Salvador Dali.
Entre temps, il va adhérer au mouvement « dada » (Tristan Tzara). Il va rencontrer André Breton, auteur du « manifeste du surréalisme » et fondateur du mouvement.
Le groupe adhère au parti communiste. Après sa rupture avec le parti, il va rester un surréaliste révolutionnaire.
- Nush, la deuxième femme de sa vie. Il vit un amour passionnel avec elle pendant 15 ans. Pendant la guerre, il est résistant à partir de 1940. Nush meurt en 1946.
- Dominique, son dernier amour ; elle va l'inspirer dans de nombreux poèmes.
Ex : Phoenix
[...] Nush meurt en 1946. Dominique, son dernier amour ; elle va l'inspirer dans de nombreux poèmes. Ex : Phoenix Idée générale Après la mort de Nush en 1946, Eluard rend hommage à cette femme en refaisant le cheminement qui la conduit à la solitude du corps et de l'esprit. La séparation est vécue comme un déchirement. Une composition qui repose sur la temporalité : le temps déborde Le titre ma morte vivante : oxymore polysémique Elle lui toujours vivante pour lui : il lui parle (prosopopée) La mort elle-même est vivante ; présence obsédante de la mort de Nush le temps est figé). [...]
[...] il sent mourir de sa mort à elle : prise de conscience d. un distique : l'enterrement e. un seul ver : la solitude il quitte le cimetière Progression chronologique : mort de Nush, le corps, l'enterrement, solitude du poète ; rétrécissement des strophes : disparition progressive de la parole je fais place au silence Le temps des verbes très signifiant a. présent d'énonciation rien n'est j'attend : le temps est arrêté, figé pas de COD : sans absolu laissent échapper : il est arrêté dans cet état. [...]
[...] MA MORTE VIVANTE PAUL ELUARD L'auteur Le vrai nom du poète est Grindel mais il préfère emprunter celui de sa grand-mère maternelle, Eluard, pour la beauté du son aile elle élu art Il est issu de famille modeste femmes vont marquer sa vie : Gala, une muse qui a déjà inspiré de nombreux poètes, mais qui va le quitter pour Salvador Dali. Entre temps, il va adhérer au mouvement dada (Tristan Tzara). Il va rencontrer André Breton, auteur du manifeste du surréalisme et fondateur du mouvement. Le groupe adhère au parti communiste. Après sa rupture avec le parti, il va rester un surréaliste révolutionnaire. Nush, la deuxième femme de sa vie. Il vit un amour passionnel avec elle pendant 15 ans. Pendant la guerre, il est résistant à partir de 1940. [...]
[...] les yeux : la sensation visuelle (cf. les autres poèmes) Face à face intense Alexandrin : 6 : parallélisme Répétition : litanie Ils perdent : manque ; la femme est confiante lumière b. la bouche : un baiser (sensation gustative) Ma bouche : parallélisme ( plaisir, sensualité Et du sens de l'amour et du sens de la vie : emphase La parole donne du sens La bouche : le souffle, la communion c. les mains (sensation du toucher) laissent tout échapper : le corps devient incontrôlable et fou, il se laisse aller Il n'a plus rien à tenir /à quoi tenir d. [...]
[...] Le rôle vital de la femme Le rôle de l'absence a. le chagrin dans mon chagrin : le lieu, le chagrin se concrétise Notion d'immensité : il y ait perdu, prisonnier rien est en mouvement : le mouvement, c'est la vie (battement de cœur) Tout s'est arrêté. j'attend personne ne viendra : asyndète (absence du mot de liaison : mais Absence ni de jour ni de nuit ni de ce qui fit moi-même : rythme ternaire Assonance en i : plainte. [...]
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