La morte amoureuse – Théophile Gautier

Thèmes abordés

La morte amoureuse, Théophile Gautier, jugement, personnage, possession, parnasse, romantique

Résumé du document

La Morte amoureuse est une nouvelle fantastique publiée pour la première fois en 1936 dans La Chronique de Paris en juin 1836 par (1811-1872) par Théophile Gautier qui est un poète et romancier d'inspiration romantique. C'est une nouvelle fantastique qui utilise le thème de la possession diabolique, du succube ou vampire féminin. La Morte amoureuse est aujourd'hui considérée comme l'un des plus beaux contes d'amour et de mort.. Gautier est le Fondateur incontesté du Mouvement du Parnasse, qui prône « l'Art pour l'art », c'est-à-dire que pour les parnassiens, le but de l'œuvre d'art est la beauté, la perfection formelle. L'art ne doit pas viser l'utilité.

Extraits

[...] Le rêve finit même par prendre le pas sur le réel, par prendre sa place. - Le narrateur est attiré par la sensualité, la volupté qui émane de cette femme. - Le narrateur est envoûté, ensorcelé par la femme Pour ce qui en est du reste des œuvres, de nombreuses similarités y sont une évidence : - Le point de vue adopté pour Manon Lescaut et le même, on a dans les deux œuvres un récit rétrospectif, dans lequel les paroles sont rapportées et ont été antérieurement vécues, et la femme y est une entrave qui empêche les deux personnages d'être dans le chemin de la vertu : Des Grieux comme Romuald transgressent les enseignements célestes la religion au détriment de l'amour qu'il porte pour Manon et vit une vie ténébreuse dans un monde de désillusions totales. [...]

[...] Je ne veux rien vous refuser, mais je ne ferais pas à une âme moins éprouvée un pareil récit. Ce sont des événements si étranges, que je ne puis croire qu'ils me soient arrivés. J'ai été pendant plus de trois ans le jouet d'une illusion singulière et diabolique. Moi, pauvre prêtre de campagne, j'ai mené en rêve toutes les nuits (Dieu veuille que ce soit un rêve une vie de damné, une vie de mondain et de Sardanapale.» Cela permet de favoriser l'identification du lecteur avec le personnage. [...]

[...] Le narrateur remarque simplement qu'il devient beau quand il est aux côtés de Clarimonde et que son visage de prêtre n'est qu'une ébauche grossière (p. 73). Sérapion Sérapion est un vieil abbé que Romuald fréquente depuis ses années de séminaire. Son nom est emprunté à un recueil de contes fantastiques d'Hoffmann, Les frères Sérapion. C'est un personnage inquiétant et inquisiteur. Il remarque très vite les changements qui s'opèrent en Romuald, sans que ce dernier ne lui en parle, et leur attribue immédiatement une origine diabolique. [...]

[...] La Morte amoureuse est aujourd'hui considérée comme l'un des plus beaux contes d'amour et de mort . Gautier est le Fondateur incontesté du Mouvement du Parnasse, qui prône l'Art pour l'art c'est-à-dire que pour les parnassiens, le but de l'œuvre d'art est la beauté, la perfection formelle. L'art ne doit pas viser l'utilité. Description des personnages : Clarimonde Clarimonde est une femme vampire qui vit dans un magnifique palais. Lors de ses multiples incarnations, elle prend les traits d'une belle et riche courtisane. [...]

[...] Barbara Barbara est la vieille gouvernante qui s'occupe de la maison de Romuald. Les courts passages du récit où elle apparait la montrent dévoués à son maitre. Les messagers de Clarimonde Le page noir bizarrement vêtu (p. 54) qui transmet à Romuald le nom et l'adresse de la courtisane et l'inquiétant cavalier richement vêtu, mais selon une mode étrangère (p. 61) qui vient chercher le prêtre et le ramène chez lui lors de sa première visite chez Clarimonde font le lien entre le monde étrange de la courtisane et celui de Romuald. [...]