Ce texte peut être divisé en trois parties :
La première raconte la réaction de l'entourage d'Ivan Ilitch après sa mort. Plus précisément de ses collègues Schwarz, Fiodor Vassilievitch et Piotr Ivanovitch (son meilleur ami) et de sa femme Praskovia Fiodorovna. La seconde partie décrit la vie d'Ivan Ilitch et la dernière son long chemin vers la mort (...)
[...] Ce questionnement va accentué la souffrance morale d'Ilitich. Un dilemme s'impose à lui : si il accepte la mort , il en vient à dire que sa vie n'a pas de sens (ce qu'il ne peut accepter mais qu'il va devoir faire) et s'il refuse cette mort , cette dernière n'en sera que plus terrible (ce qu'il ne peut non plus accepter) : c'est le déni de la mort terme inventé par le sociologue Louis Vincent Thomas qui se définit par le fait qu'aucune société ou personne n 'acceptent naturellement la mort. [...]
[...] L'histoire de la vie d'Ivan Ilitch n'avait rien d'extraordinaire . Née d'un père haut fonctionnaire , il entrepris des études de droit qu'il réussit brillamment .Devenu juge d'instruction il exerça son métier sans s'écarter du cadre réglementaire . C'est d'ailleurs comme cela qu'il menait sa vie , toujours soucieux de ne pas s'écarter de la norme et à ne pas éveiller le regard d'autrui .Ce fût sans doute pourquoi il décida de se marier avec Praskovia Fiodorovna et eût par la suite deux enfants (une fille et un garçon) . [...]
[...] Qui va le remplacer? Les spéculations vont bon train , dans tout les cas elle montre bien le côté égoïste et utilitarise de l'homme qui au lieu de demander quel est la nature de la mort d'Ilitch se demande qui pourrait le remplacer. Les intérêts personnels outre ceux des collègues d'Ilitch , sont aussi ceux de sa femme qui cherche à soutirer le plus d'argent possible de sa mort . Elle voulait savoir (au près de Piotr Ivanovitch) s'il était possible d'en tirer davantage Au lieu de s'intéresser à la mort de son marie en elle même Praskovia Fiodorovna s'interresse donc plus aux conséquences financières que cette mort constitue. [...]
[...] Cependant et c'est ce qui fait l'ambivalence de la mort , c'est que la prise de conscience de cette dernière peut donner une valeur à notre existence car elle fixe une limite temporelle à notre vie et donc lui donne plus d'intensité. Il faut donc apprendre à mourir , vivre avec la mort pour mieux vivre sa vie. Une vie bonne doit donc passer par une meilleur relation avec la mort qu'il ne faut plus considérée comme néfaste mais plutôt comme un atout ce qui est loin d'être facile. A l'homme donc de savoir dompter , s'adapter à la mort pour mieux vivre plutôt que cherché à la fuir perpetuellement. [...]
[...] Cette expérience occupe la deuxième partie de ce livre. Une souffrance physique En permanence , à travers ce livre , les symptomes physiques de la maladie d'Ivan Illitch sont décrits très précisement et permettent justement de rendre compte cette souffrance physique que comporte la période d'agonie. Au départ de sa maladie on ne pouvait pas parler de véritable souffrance physique Ivan Ilitch se plaignait parfois d'avoir un goût bizarre dans la bouche et ressentait une gêne dans le ventre , au côté gauche Mais l'état physique du malade ne fit que se dégrader , à partir d'un moment la douleur l'empêchait de dormir , .Cette souffrance remetait en cause sa propre vie la vie était là , et la voici qui s'en va , elle s'en va et je ne peux la retenir La souffrance physique du personnage est tellement importante qu'il reproche à sa famille de bien se porter. [...]
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