Les relations humaines sont le second thème principal de ce livre, où chaque personnage révèle un aspect de sa personnalité totalement différent du caractère qu'on lui connaissait. Chaque personnage change ainsi du tout au tout au fur et à mesure que l'histoire avance. Les personnes qui ont le plus changé sont soupçonnées d'avoir quelque chose à se reprocher, mais ce sont finalement ceux qui n'ont jamais changé, en toutes circonstances, qui ont peut-être quelque chose à cacher. L'héroïne de l'histoire cherche à comprendre le fonctionnement de chacun de ses proches, mais ils changent de personnalité en permanence, et les cerner lui devient de plus en plus difficile.
[...] p.86 : Yahmose lui-même, libéré du ton autoritaire et brutal de sa femme, adoptait une attitude plus résolue. p.217 : Personne ne ressemble-t-il donc à l'image qu'il donne de lui-même ? II°/Les personnages principaux : Renisenb : c'est l'héroïne de l'histoire, une jeune égyptienne. Elle est veuve, son mari Khay, qu'elle a épousé 8 ans plus tôt, est mort à la bataille. C'est la fille d'Imohtep, le grand pharaon d'Egypte actuel, la petite-fille d'Esa et la mère de Téti. Elle est vive, intelligente et s'intéresse au monde qui l'entoure. [...]
[...] Sobek est mort, lui aussi. Il est mort au lever du jour. p.166 : Ce fut au bord du bassin qu'on découvrit Ipi le lendemain matin. Il était affalé sur le ventre, le visage immergé tel que l'avait laissé la main qui le lui avait enfoncé dans l'eau jusqu'à ce qu'il s'y noie. p.190 : C'était dans l'onguent que se trouvait le poison. Le lendemain matin, une petite esclave épouvantée se mit à courir dans toute la maison en hurlant que sa maîtresse était morte dans son sommeil. [...]
[...] On pense que les malheurs sont finis, mais quelle n'est pas la surprise de la famille royale lorsqu'elle découvre Ipi, le plus jeune fils d'Imohtep, la tête plongée dans l'un des bassins d'eau douce qui agrémentent les jardins du palais. Les tombeaux se multiplient. Mais Esa, la mère d'Imohtep, à compris qui était l‘assassin, elle. C'est pourquoi, au cours d'un discours, elle guette chacun de ses auditeurs pour chercher à détecter un tressaillement, un battement de paupière, au moment où elle fera comprendre à toute l'assemblée qu'elle sait qui est l'assassin. Elle en a trop fait. [...]
[...] Mais ils n'ont pas de preuve. Alors, ils font comme les autres : ils optent pour le chemin de la facilité et choisissent de croire à un accident. Mais les meurtres se multiplient et la théorie d'un accident peu à peu s'efface pour faire place au doute. Qui est l'assassin ? Pourquoi tue-t-il ces personnes-là précisément ? Satipi, la femme de Yahmose, sera la deuxième victime du mystérieux assassin. Elle d'ordinaire si autoritaire était devenue timorée, hésitante, presque timide. Dans un dernier râle d'agonie, elle murmura : Nofret . [...]
[...] La concubine, Nofret, est trop belle, trop délicate. Elle a pris le contrôle sur Imohtep qui lui passe tous ses caprices. Peu à peu, tous les membres du palais vont la détester d'une haine profonde. Nofret, qui le sent, loin d'essayer de s'attirer les faveurs de la famille royale, va plutôt tenter de les provoquer pour ensuite aller tout relater à Imohtep. Les menaces fusent, les rancœurs augmentent, les plans germent, pour finalement en arriver à la mort accidentelle de Nofret. [...]
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