Afin de présenter l'étude presque scientifique de Vladimir Propp, nous étudierons dans un premier temps, sa théorie et les buts de son exposé : pourquoi la morphologie des contes est-elle aussi importante dans la découverte de leur origine ? Nous nous attarderons ensuite sur la rhétorique du discours de Vladimir Propp. Par quelle argumentation arrive t-il à nous démontrer la véracité de son étude structurelle du conte ? Pour terminer l'analyse de l'ouvrage proprement dit, nous tenterons de comprendre plus précisément quelques notions fondamentales de l'exposé de Vladimir Propp
[...] Il obtient ainsi un axe linéaire sur lequel les fonctions viennent prendre chacune leur place. Mais il remarque que dans le cas de certaines actions il est très difficile de les assimiler à telle ou telle fonction, c'est ce qu'il nomme l'assimilation p81. Afin de régler ce petit contretemps il ajoute un dernier point à la définition des fonctions des personnages : il faut définir les fonctions d'après leurs conséquences Il distingue également la double signification morphologique de la même fonction c'est-à-dire, qu'une fonction peut être transportée sur l'axe décrit précédemment, elle prend donc la signification d'une autre fonction tout en gardant celle qu'elle avait initialement. [...]
[...] De plus elles peuvent prendre différentes formes telles que le dialogue, la vue de quelque chose En distinguant ces éléments variables des fonctions élémentaires, Propp conserve la structure linéaire qui a découvert plus haut. Il adopte la même méthode en ce qui concerne les motivations Il entend par ce terme, la cause qui amène le personnage à effectuer la fonction. Ces causes peuvent être multiples alors que les fonctions en résultant peuvent être identiques, c'est pourquoi les motivations ne font pas non plus partie de la structure du conte, ce sont des éléments variables. Par la suite, Vladimir Propp s'intéresse aux personnages. [...]
[...] (Double signification morphologique :(départ ) Liaison diamants quand il pinçait les cordes et une poule qui pondait des œufs d'or. Profitant du sommeil du géant, Jean s'empara de la harpe et de la poule, puis il redescendit rapidement par les branches. Le géant se réveilla et le poursuivit sur la tige, mais Jean, qui avait atteint le sol, prit une hache et coupa la plante d'un coup net. Le géant tomba à la renverse et, depuis ce jour-là Jean et sa mère vivent très heureux. [...]
[...] Explication du texte Dans l'ouverture de son essai, Morphologie du Conte, Vladimir Propp nous présente immédiatement les enjeux de cette étude et dans quels buts elle paraît indispensable. En effet, pour l'auteur son travail est avant tout une étape de transition dans une optique de compréhension des origines du conte. Le but est d'avancer dans la résolution de l'énigme principale, c'est-à-dire, pourquoi les contes du monde entier se ressemblent–il ? Ont-ils la même origine ? D'ailleurs, il nous dit lui-même Ce travail ingrat et inintéressant mène aux constructions générales, au travail intéressant Il est ici important de remarquer quel regard l'auteur porte sur son propre ouvrage, il voit ce livre comme un don à l'étude historique du conte, comme un outil pour les autres chercheurs. [...]
[...] Afin de mieux comprendre leurs implications dans la structure du conte il commence par étudier leur relation avec les différentes fonctions. Il arrive ainsi à regrouper toutes les fonctions selon 7 sphères d'actions correspondant chacune à un personnage. Seulement il remarque que les sphères d'actions ne s'adaptent pas parfaitement aux actions des personnages, par exemple une sphère d'actions peut correspondre à plusieurs personnages et vis versa. Il en déduit que la répartition des fonctions entre les personnages est encore un élément variable sur lequel il ne peut pas s'appuyer structurellement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture