Henry de Montherlant naît à Paris le 30 avril 1895 et descend d'une famille noble d'origine de Catalogne. Il fait ses études à Jeanson-de-Sailly puis au collège de Sainte-Croix à Neuilly (...)
[...] Mais ma volonté m'aspire, et je commets la faute, sachant que c'en est une. Acte III scène VII Ce genre de chose peut arriver à tout le monde, il nous arrive aussi parfois de commettre une erreur tout en sachant, au moment même, que c'en est une. Mais ici c'est plus étrange compte tenu du fait qu'il s'agit de la vie de quelqu'un et que l'acte est commis par un roi qui devrait davantage garder le contrôle de soi. Ferrante doute aussi soudain du résultat et de l'utilité de sa vie entière. [...]
[...] Le roi se confesse de plus en plus à elle et il devient flagrant que ces confessions vont si loin qu'elles en deviennent dangereuses pour Inès. Elle risque fort que celui-ci regrette de lui montrer ainsi ses faiblesses et ne prenne des décisions graves à son sujet. C'est d'ailleurs l'espoir des conseillers qui souhaitent sa mort. Et voilà que Ferrante entre dans une rage terrible en apprenant que le pape considérerait comme une injure personnelle toute atteinte à la personne de son évêque. [...]
[...] Or, elle n'est jamais qu'une gamine de dix-sept ans ! A chacun de ses mots nous pourrions croire que c'est tout le peuple de Navarre qui parle au travers d'elle. Qu'elle soit vexée, on le comprend ! La faire venir de Navarre pour s'entendre dire que le prince aime une autre femme et la refuse, c'est dur à avaler ! . Pour le pouvoir elle est prête à accepter un mariage sachant que son mari garderait sa maîtresse. Ce qui l'intéresse c'est, d'abord et avant tout, de régner. [...]
[...] Inès est effondrée, mais accepte le marché. Elle s'étonne cependant que Ferrante ne veuille pas voir son fils mais le roi lui dit qu'il s'en est détaché, qu'il ne l'aime plus et que cela n'aurait donc aucun intérêt. La dernière scène voit donc Inès devant la porte de la fortification et tombant dans les bras du prince. Elle lui montre tout son amour et plus encore. Elle lui parle de leur enfant et reconnaît qu'elle est incapable de se passer de lui et donc d'accepter le marché proposé par Ferrante. [...]
[...] L'un est face aux réalités, l'autre pas encore Ferrante dit : On tue et le ciel s'éclaircit un meurtre est chose relativement facile et sans danger. - Dieu Dieu est invoqué de temps à autres, notamment quand le roi dit que contredire le roi, c'est contredire Dieu. Acte I tableau I scène III Mais la réplique la plus frappante est prononcée par un conseillé, Egas Coelho, quand il dit dans l'acte II tableau I scène I : D'ailleurs, y aurait-il ici injustice, la création de Dieu est un monceau d'innombrables injustices. [...]
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