De l'esprit des lois est un traité politique publié en 1748 suite à de nombreuses recherches. Le livre VII a pour titre « des principes des trois gouvernements ».
Il étudie la monarchie, la tyrannie et la démocratie qui sont différents types de régimes, la monarchie surtout constitutionnelle pratiquée en Angleterre est fortement revendiquée par Montesquieu. Ici, Montesquieu étudie le principe qui guide chaque gouvernement, il rentre dans un débat caractéristique des Lumières (...)
[...] Ici, Montesquieu étudie le principe qui guide chaque gouvernement, il rentre dans un débat caractéristique des Lumières. Dans quelle mesure ce texte représente t-il un discours caractéristique des philosophes des Lumières ? La structure du texte Le mouvement Dans les trois premiers paragraphes se trouve le présent de vérité général. Le terme central de ce texte étant le mot vertu Montesquieu oppose donc deux types de gouvernement autour de la notion de vertu Dans les trois paragraphes suivant, le temps utilisé est le passé. [...]
[...] Montesquieu analyse les trois domaines dans lesquels la vertu peut s'appliquer : Domaine juridique et législatif (ligne 38 à 41) Domaine moral (ligne 41 à 45) Domaine économique et financier (ligne 45 à 49) Montesquieu renforce la conclusion par la méthode de la dépouille la république est une dépouille (ligne 49-50) Il dénonce une société sans règles si repères. Conclusion : Montesquieu présente une notion nouvelle et essentielle c'est-à- dire la vertu même si il n'établit pas une nette distinction entre le domaine philosophique et moral. Cette valeur nouvelle sera reprise par les orateurs de la Révolution tellement son impact est important. Montesquieu souligne la responsabilité de l'Etat et du citoyen dans l'exercice de la vertu : ces idées inspirent les grandes démocraties contemporaines. [...]
[...] Ainsi, quand il n'y a pas d'opposition, il fait une comparaison. Exemple ; à partir du deuxième paragraphe, c'est-à-dire la ligne il démontre qu'il y a moins de vertu dans la monarchie alors qu'il y en a beaucoup dans un gouvernement populaire. Montesquieu utilise beaucoup de liens logiques, ligne 6 ce que je dis il reprend ce qui précède ou alors ligne 7 «car il est clair que Ce sont tous ces liens qui montrent les liens du raisonnement. Montesquieu utilise également des liens thématiques (aux lignes et 32) démocratie liberté et gouvernement populaire Au dernier paragraphe, la vertu est un autre lien thématique. [...]
[...] Ainsi, Montesquieu met la notion de vertu dans une subordination de conjonction de cause. La vertu est proposée comme la cause responsable de la démocratie. Il montre bien la corrélation entre le manque de vertu et la fin de la démocratie. Montesquieu montre bien la nécessité de la vertu dans la démocratie. La portée du terme Il n'y a pas de définition précise, cependant, on trouve une définition implicite : la vertu peut être associée à la probité c'est-à-dire à l'honnêteté. [...]
[...] Montesquieu commence par la cause et puis arrive à la conséquence ici, elle en est toujours plus esclave La vertu est indispensable dans la République. De plus, on remarque un rythme, ici présent pour attirer l'attention du lecteur. Pour ces deux exemples, Montesquieu établit une construction analogue ; il évoque d'abord les causes puis ensuite, évoque brièvement les conséquences. Il y a une opposition sur un rythme binaire aux lignes 23-24 et 30-31, il montre à chaque fois l'échec à cause de l'absence de vertu. [...]
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