[...] LIVRE II
Montaigne revient sur des thèmes qui lui sont chers. Nous ne retiendrons que les chapitres les plus significatifs :
1 : De l'inconstance de nos actions
L'homme est profondément instable, changeant. C'est pourquoi il est si difficile de juger les actions des individus.
2 : De l'ivrognerie
Montaigne accorde une place prégnante à la faculté de juger, de raisonner. Il condamne l'ivrognerie en ce qu'elle a de plus néfaste pour l'homme : elle anéantit ses capacités intellectuelles (...)
[...] Ce qui nous parait vrai ne l'est pas toujours pour autrui, en d'autres temps ou en d'autres lieux. (49 : Des coutumes anciennes) (27 : C'est folie que de rapporter le vrai et le faux à notre suffisance.) N'accuse-t-on pas à tord ceux qui nous sont différents par ignorance ? (31 : Des cannibales). Il est nécessaire de se défier des jugements hâtifs. L'Amitié L'amitié diffère de l'amour où de l'affection familiale par son caractère absolu. Il en résulte une communication idéale entre deux êtres qui se sont choisis. [...]
[...] Il exhorte pères et enfants à s'aimer et se respecter, à l'instar de l'écrivain qui chérit son œuvre : Des livres L'auteur propose le portrait d'un lecteur idéal. Montaigne avoue lire par plaisir et pour se connaître mieux. Il affectionne Virgile, Lucrèce, Catulle, Horace, Plutarque et Sénèque : De la cruauté Montaigne avoue être naturellement enclin à la vertu. Il réprouve vivement la torture et la chasse : Apologie de Raymond Sebond Sebond, auteur espagnol de la Théologie Naturelle, voulait démontrer par la raison les vérités religieuses. [...]
[...] La repentance ne doit être envisagée que pour les vices que nous cultivons depuis trop longtemps et qui ont su échapper à notre volonté : De trois commerces Montaigne aime fréquenter les hommes honnêtes et intelligents, les femmes loyales et sincères et les livres qui sont le seul réconfort de l'existence : Des coches Il dénonce le luxe, plus particulièrement en politique où il ne fait qu'offenser le peuple. Le rôle d'un roi est de gouverner avec bienveillance, et non pas de s'enrichir en spoliant ses sujets. Que l'on prenne exemple sur les jadis rois mexicains. Ils sont des modèles de courage, de faste et de dévouement : De l'incommodité de la grandeur Montaigne affirme préférer une vie humble à celle des nantis. Comment ne pas perdre la raison quand on a le pouvoir ? [...]
[...] Montaigne dénonce la vanité de la science et la fragilité de la raison humaine. Tout accable le genre humain : son ignorance, sa versatilité, sa crédulité. Il se laisse volontiers abuser par ses sens et son imagination. Depuis l'aube de l'humanité, les philosophes s'évertuent à chercher la vérité sans parvenir à la trouver. Seule la foi peut pallier à cette insuffisance : De la présomption Ecrire sur soi n'est-il pas une entreprise présomptueuse ? Certes non, objecte Montaigne. Il estime bien plus autrui que soi-même. [...]
[...] Montaigne, Essais Livre I La réflexion philosophique conduit Montaigne à s'interroger sur l'humanité. En étudiant les hommes, l'écrivain tend à s'étudier lui-même. Car mieux connaître le monde, c'est mieux se connaître soi. C'est être libre (39 : De la solitude) Dans le Livre premier, Montaigne s'interroge sur : Les sentiments Les comportements et les sentiments humains aussi divers qu'imprévisibles : chaque individu adopte une attitude différente selon sa personnalité. Le philosophe examine les manifestations du pardon : Par divers moyens on arrive à pareille fin) ; de la tristesse : De la tristesse) et de la peur (18 : De la peur). [...]
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