C'est en période classique, plus exactement dans la deuxième moitié du XVIIème siècle que Racine écrivit Andromaque, pièce de théâtre en cinq actes inspirée de l'épisode mythologique de la guerre de Troie. La pièce fût écrite en 1667 et met en scène plusieurs conflits amoureux. Hermione, délaissée par son amant Pyrrhus, qui s'est épris d'Andromaque, veuve d'Hector que Pyrrhus retient captive. Sous l'emprise de la jalousie, Hermione demande à Oreste, amoureux d'elle de se préparer à assassiner Pyrrhus. Celui-ci vient de lui annoncer qu'il allait épouser Andromaque, aveux à l'origine de l'extrait que nous allons étudier. Cet extrait fait parti de la fin de l'œuvre puisqu'il fait parti de l'acte V scène I. C'est un monologue d'Hermione exposant ses sentiments face à l'annonce du mariage de Pyrrhus avec Andromaque.
[...] Lorsqu'elle dit prince, dont mon cœur se faisait autrefois elle montre qu'elle fût dans un amour immense et que sa déception en est de même ce qui crée une compassion chez le lecteur. L'étude de ce monologue nous a montré qu'Hermione est une femme désespérée par la trahison de son amantµ. La vengeance est pour elle un moyen de soulager et d'apaiser la tristesse et la souffrance que lui ont infligé Pyrrhus et Andromaque par leu mariage, mais elle n'ose pas être dans la vengeance, car malgré la haine qu'elle laisse apparaître Hermione à toujours des sentiments pour Pyrrhus même si elle essaye de se convaincre du contraire par la vengeance. [...]
[...] De plus, le champ lexical de la tristesse est présent ce qui ne laisse aucun doute sur les sentiments d'Hermione. Celle-ci emploie les mots : Chagrin plaindre gémissement et larmes pour le champ lexical de la tristesse. Les interjections telles que Ah ! montrent son apitoiement et sa déception. Après la tristesse, les sentiments d'Hermione évoluent vers de la haine, ce qui est plus fort que la colère que pouvait laisser transparaitre la tristesse étudiée ci-avant. Elle-même, se pose la question de la localisation de ses sentiments : Ah ! [...]
[...] Tout d'abord, ce qui mène à l'idée de vengeance est l'accusation, des vers 18 à 21, Hermione accuse Pyrrhus grâce aux tournures suivantes : Il pense Il croit et il juge C'est à cause de ces accusations qu'Hermione se dit prête à se venger Et prête à me venger Elle dit de sa vengeance qu'elle sera terrible par le Je tremble au seul penser du coup qui le menace Hermione se prépare à son coup, c'est une vengeance voulue. De plus, elle voit cette vengeance comme une sentence pour lui puisqu'elle emploie la tournure Qu'il périsse ! appuyée d'une exclamation. [...]
[...] En plus de la tristesse, il y a de la souffrance et une présence de compassion du lecteur qui sont les deux facteurs prouvant que cet extrait est du registre pathétique. Tout d'abord, la présence de la souffrance est visible par les champs lexicaux de la tristesse évoquée dans la première partie, mais également grâce au champ lexical de la souffrance douleur alarmes de gémissement De plus, au début du texte, elle se dit errante et sans dessein comme si elle n'était plus rien sans lui. Elle souffre de sa trahison. [...]
[...] Hermione, délaissée par son amant Pyrrhus, qui s'est épris d'Andromaque, veuve d'Hector que Pyrrhus retient captive. Sous l'emprise de la jalousie, Hermione demande à Oreste, amoureux d'elle de se préparer à assassiner Pyrrhus. Celui-ci vient de lui annoncer qu'il allait épouser Andromaque, aveux à l'origine de l'extrait que nous allons étudier. Cet extrait fait parti de la fin de l'œuvre puisqu'il fait parti de l'acte V scène I. C'est un monologue d'Hermione exposant ses sentiments face à l'annonce du mariage de Pyrrhus avec Andromaque. [...]
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