Fiche de lecture du livre de Paul R. Krugman, La Mondialisation n'est pas coupable : vertu et limites du libre échange.
[...] Une subvention d'état peut favoriser un secteur au détriment d'autres à l'origine d'une baisse de revenu national global - Modélisation de l'économie à visée pédagogique en ajoutant progressivement des complications plus proches du réel (un monde à un produit et à un facteur de production, puis un monde à plusieurs produits et à un facteur de production . - L'utilisation de figures simples explique par exemple page 109 la création d'un avantage comparatif auto consolidant. - La dénonciation de l'utilisation fantaisiste des chiffres ou la mise en évidence d'erreurs de calcul. [...]
[...] L'auteur voit dans cette théorie pop un triple risque : - Le protectionnisme L'accent mis sur la nature compétitive des relations économiques internationale prépare le terrain pour ceux qui voudraient voir adopter les politiques plus fermes sinon carrément protectionnistes - Le gouvernement risque de gaspiller des fonds sous prétexte de soutenir la compétitivité américaine. - Le risque de mauvais choix économiques et de société (par exemple négliger la réforme du système de santé sous prétexte que le secteur n'est pas lié à la compétitivité internationale. II. La thèse de Paul Krugman L'auteur s'oppose point par point à la pensée économique dominante. [...]
[...] la question la croissance du tiers monde nuit elle à la prospérité du premier monde (chapitre l'auteur répond non et argumente La croissance de la productivité du tiers monde aboutit à la hausse des salaires dans le tiers mode et rien d'autre. Les pays en retard de compétitivité ne sont pas pénalisés car ce sont les avantages comparatifs qui décident des échanges et non les avantages absolus. La stagnation des salaires aux USA est imputable à des causes internes et la part de l'industrie manufacturière régresse aux USA parce que la consommation interne dans ce secteur baisse. [...]
[...] - La réflexion philosophique et la science fiction : Si depuis 20 as les pays avancés ont connus un progrès technologique nettement orienté en faveur de l'emploi des travailleurs qualifiés, PK provocateur dit que les choses ne vont pas s'inverser à l'avenir avec une prime aux métiers manuels car les machines resteront incapables de faire ce que font les gens ordinaires. CONCLUSION Pour PK, le commerce international n'est pas une compétition et ne met pas les états en faillites ».Il ne faut pas considérer les états émergents comme une menace mais une opportunité pour eux même (argumentation de niveau de vie) et pour la prospérité du monde entier. S'il existe une tentation importante de politique commerciale volontariste et d'interventionnisme d'état, le libre-échange reste la meilleure solution pratique pour éviter la guerre commerciale entre états. [...]
[...] Mais pour PK le dogme de la Monnaie Saine doit être modulé et l'auteur n'est pas opposé au recours à des ajustements monétaires ponctuels. Quelques limites à l'argumentation de PK qui semble parfois régler des comptes avec des collègues dans le microcosme économique américain et dont le discours apparaît parfois un peu simplificateur. Si la concurrence internationale n'a pas d'effet direct sur l'économie d'un pays on sait qu'en économie la dimension psychologique est importante (Notons par exemple, et il est certain que des bons résultats à l'exportation ont un impact psychologique important qui peut indirectement rejaillir sur l'économie interne d'un pays. [...]
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