Muhammad Yunus est né en 1940 à Chittagong au Bangladesh dans une famille de commerçants aisés, ce qui lui permet de faire des études universitaire en économie. En 1965, il part aux Etats-Unis passer un doctorat en "économie et développement", et devient ensuite professeur à l'université du Colorado.
En 1972, il rentre au Bangladesh et obtient un poste de professeur d'économie à l'université de Chittagong. Trois ans après, une famine s'abat sur le pays et est omniprésente dans les rues. Il ne voulait plus ignorer la réalité, il y avait un trop gros décalage entre l'économie qu'il racontait à ses étudiants et la vie réelle (...)
[...] Vers un monde sans pauvreté est une autobiographie de Muhammad Yunus (prix Nobel de la paix en 2006). M.Yunus raconte son histoire : de son enfance, en passant par la création de la Grameen bank (banque pour les pauvres jusqu'à l'extension de la Grameen bank à de nouvelles expériences. Le thème central de ce livre est la possibilité d'accorder des prêts aux pauvres à l'aide du micro-crédit. Ces micro-crédits aident les populations les plus pauvres à se sortir de la pauvreté c'est-à-dire à être au dessus du seuil de pauvreté. [...]
[...] Il se rendit vite compte que c'était les femmes les plus touchées par la pauvreté. Elles empruntent à un usurier (personne qui prête de l'argent avec un taux d'intérêt supérieur aux taux légal) afin d'acheter les matières premières nécessaire et revendent le produit de leur travail à ce même usurier. Mais elles ne gagnent presque rien. C'est un cercle vicieux. L'usurier s'arrange pour payer aux femmes un prix qui leur permet de rembourser les matériaux et de satisfaire à ses besoins élémentaires, les obligeants à emprunter le jour suivant. [...]
[...] Pour les pays développés ce système doit être adapté. Cette lecture a été très enrichissante et montre que l'on peut partir de rien et arriver à de grandes choses. [...]
[...] Actuellement, des programmes de crédit du type Grameen sont transposés dans cinquante-huit pays, sur tous les continents (p264) particulièrement en Afrique, en Asie et en Amérique. Mais l'Europe aussi a des programmes de crédit, en Albanie, en France, en Hollande et en Norvège. C'est en Europe que le projet a le plus de mal à se mettre en place. Pour que le projet soit exportable il faut démarrer l'expérience avec les les plus pauvres de la population et en se concentrant sur les femmes déshéritées plus particulièrement. [...]
[...] C'est donc un bilan positif. De plus, on n'a pas beaucoup entendu parler de la Grameen bank malgré le prix Nobel de la paix obtenu en 2006 par Muhammad Yunus. Je pense qu'il devrait y avoir plus d'information car les pauvres n'ont pas conscience qu'il existe des banques qui prêtent aux personnes peu solvables, que ce soit dans les pays développés ou en voie de développement. Dans le cas de la France les personnes peu solvable ont des difficultés à obtenir un crédit. [...]
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