À partir des années 60, les pays latino-américains connaissent beaucoup de changements notamment sous les dictatures avec des progrès notables dans le développement industriel. Cependant, ils sont liés au Tiers-monde car ils dépendent financièrement de lourds emprunts contractés auprès des pays capitalistes. Cette situation produit une prise de conscience généralisée et progressive contre les pays en puissance. La population se rend alors compte qu'il lui est donné la possibilité de changer la réalité et d'être les protagonistes de leur histoire propre, ce qui entraîne des mouvements populaires en contestation. Toutefois, des signes avant-coureurs de cette prise de conscience sont présents dans la culture, tant les arts que la littérature. Dans cette perspective, on retrouve plusieurs auteurs de la seconde moitié du XXIème siècle favorisés par des éditions espagnoles et qui constituent actuellement le plus précieux témoignage de cette période. Parmi eux, les deux écrivains Alfredo Bryce-Echenique et son ami Vargas Llosa se distinguent et sont les plus connus à travers le monde.
[...] Cette narration se singularise par la multiplicité de ses formes. Loin d'avoir un seul et unique narrateur tous les protagonistes le sont tour à tour, permettant au lecteur de mieux appréhender ce monde qui lui est inconnu. Ce microcosme décrit les actes et les émotions non seulement de l'ensemble des protagonistes appartenant aux différentes classes sociales, mais aussi leur évolution à travers le temps. Cette narration très particulière met en relief la quête de l'enfance à travers Julius, puis l'impact de la découverte des relations sociales, notamment l'amour et l'amitié durant l'adolescence. [...]
[...] Il mettra dix ans à venir à bout de ce travail. Paradoxalement, le Français qu'il préfère n'est pas l'auteur du Cardinal d'Espagne ou de La Reine morte, mais Stendhal : Je suis stendhalien dit-il, en expliquant qu'il accorde la primauté à l'émotion et au sentiment et aussi à l'humour, à la désinvolture et à un certain goût pour la provocation permanente, qui le conduira, l'alcool aidant, à des extravagances répétées : Que voulez-vous, reconnaîtra-t-il, à Barcelone, j'ai commis quelques excès, c'est vrai, et un peu ailleurs aussi. [...]
[...] Como prueba de su inocencia, expresa que el escrito fue enviado sin su nombre diferencia absoluta de todos los demás" que ha publicado en el diario limeño.Hecho el cotejo de los textos, El Comercio refiere que, en efecto, "el artículo que nos envió Alfredo Bryce para ser publicado con el título Potencias sin poder consta de siete párrafos, todos los cuales han sido extraídos, con muy ligeros cambios, del más extenso original de De Rivero". NO SON LOS ÚNICOS. El 5 de marzo de 2006, Alfredo Bryce publicó, en El Comercio, un texto titulado La decadencia del imperio americano. [...]
[...] L'acquisition de sa maturité se symbolisera notamment par la place qu'il accorde à cette photo : il la conserve sur sa table de chevet durant son enfance puis, à la fin du roman, lorsqu'il rentre dans l'adolescence il décide de suivre le conseil de sa mère : l'éloigner quelque peu pour la déposer sur une commode plus éloignée. Cousin de Susan, il est marié à Susanna, une femme pour qui les valeurs familiales sont une priorité. Il s'agit de la bonne de Julius abusée par l'un des frères, et licenciée avec indemnisation, lorsque l'affaire éclate au grand jour. [...]
[...] De ce fait le vieux palais poussiéreux n'a plus sa place dans cette nouvelle vie. Vestige du passé, il faut s'en débarrasser, meubles y compris, afin de se faire construire une nouvelle résidence plus en accord avec le style de vie actuel : plus grande, dans un quartier plus en vue, plus fastueuse et conçue par un architecte de renom. Cela va marquer la perte de l'innocence de Julius, ce changement de domicile illustre la trame même du roman, c'est-à-dire la naissance de la conscience d'un enfant appartenant à la haute bourgeoisie jusqu'à l'âge auquel il acquiert la connaissance Julius découvre la notion de bien et de mal ainsi que le péché originel, celui de la chair, en comprenant, en compagnie des domestiques, à la fois le double sens du verbe s'envoyer la vie que mène son ancienne nourrice Vilma, et l'attirance qu'éprouve Bobby pour elle. [...]
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