Acaste, Clitandre et Arsinoé font irruption. Acaste amène un billet que lui a écrit Célimène dans lequel elle dénigre tous ses soupirants tour à tour (à savoir, Clitandre, Oronte et Alceste). Alceste propose à célimène de lui pardonner son offense si elle accepte de le suivre dans son voeu de solitude. Célimène refuse l'idée de perdre sa jeunesse ; elle se retire. Alceste se tourne alors vers Éliante, mais la jeune femme repousse cette déclaration et choisit d'épouser Philinte qui lui jure de l'aimer toujours. Alceste décide donc de se retirer loin du monde (...)
[...] Elle conclut en rétorquant à Alceste qu'il ne l'aime pas de la bonne manière. Si Alceste apparaît hors de lui au début de la scène, celle-ci se clôt par une nouvelle déclaration d'amour d'Alceste à Célimène. On assiste donc à un renversement de la situation et à une nouvelle victoire de Célimène. Cette scène expose également deux conceptions opposées de l'amour : d'une part, celui d'Alceste, passionné et entier, et d'autre part, celui de Célimène, raisonné et mesuré (à l'image des règles de bienséance d'usage à la cour). [...]
[...] Acte II - Scène 1 : Alceste, Célimène Alceste reproche à Célimène d'avoir des amants, et plus particulièrement les faveurs de Clitandre. Célimène lui reproche d'être trop jaloux mais Alceste lui affirme que personne ne peut l'aimer comme lui. Célimène lui répond qu'il s'agit d'un amour nouveau qui cherche querelle. - Scène 2 : Célimène, Alceste, Basque Basque veut introduire Acaste. Alceste reproche à Célimène de souffrir tout le monde. Mais celle-ci ne veut pas qu'Acaste se vexe car il est bien vu à la Cour. Ceci pose un paradoxe avec les convictions d'Alceste. [...]
[...] Il s'agit donc bien d'une peinture de caractère. On apprend dans cette scène que celui-ci est amoureux, d'un amour insensé (dépourvu de raison). Cette scène d'exposition justifie également le sous-titre de la pièce : l'atrabilaire amoureux, dans la mesure où l'on rencontre un grand nombre de références à la théorie des humeurs. - Scène 2 : Alceste, Philinte, Oronte Dès le début de la scène, Oronte réclame l'amitié d'Alceste que ce dernier lui refuse tant qu'ils ne se connaissent pas. [...]
[...] Alceste leur reproche leur complaisance envers Célimène. Célimène est au centre des conversations (ce qui se retrouve dans la dispositions scénique) et brille par son esprit. Ce portrait vient compléter celui qui avait été évoqué à la scène 1 de l'acte suscitant ainsi l'attente du spectateur. La scène présente un monde fermé, clos, dans lequel les courtisans se réunissent pour se moquer d'autres courtisans. Notons que l'insertion de la série de portraits par Molière est significative de la mode du XVIIème pour ce genre d'exercice. [...]
[...] Leurs armes résident ainsi dans la maîtrise des mots et de l'ironie. - Scène 5 : Alceste, Arsinoé Arsinoé déclare sa flamme à Alceste et tente de lui prouver que Célimène ne mérite pas les sentiments qu'il éprouve pour elle puisqu'elle lui est infidèle. La scène (et l'acte) se termine par l'invitation à Alceste d'Arsinoé à la suivre afin qu'elle lui apporte la preuve de ses propos. Acte IV - Scène 1 : Éliante, Philinte La conversation entre Éliante et Philinte est centrée autour d'Alceste, et plus particulièrement au sujet de l'amour entre ce dernier et Célimène. [...]
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