Molière, Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux

Résumé du document

La vague des jeux d'esprits (premier préalable). A la cours, dans les salons précieux de Paris, on se désennuie en se racontant des sonnets. L'esthétique précieuse que l'on voit dans le sonnet, la recherche de l'effet, la subtilité de la pensée, le goût du raffinement et de la pensée.
Alceste a affirmé ses principes dans la scène 1 et l'arrivée d'Oronte met les principes d'Alceste à l'épreuve de la réalité (deuxième préalable).

Extraits

[...] Il restera l'atrabilaire, nous resterons prisonnier de nos passions (conception fixiste). La pièce nous montre l'échec d'un personnage qui veut arrêter à la fois la comédie humaine et la comédie scénique. Philinte propose que la comédie rebondisse alors qu' Alceste ne veut pas. On a affaire à un comique d'anti- comique. (Il se prend tellement au sérieux que cela nous fait rire, il fait un drame de ce qui est du plus normal). [...]

[...] 1773-fin) Etudier l'affrontement des discours ou l'art des dialogues - Déséquilibre au niveau du couple Cél/ Al et équilibre au niveau de Phil/Eli dans la longueur des discours - Alceste est sec avec Célimène et tout le contraire avec Eliante dans un même discours - Nous ne sommes plus dans le tête à tête, mais au bouquet final qui est un procédé rassemblant les principaux personnages à l'habitude. Mais ici, chacun part un à un, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Philinte et Eliante. [...]

[...] La comédie n'est pas finie car Philinte veut qu'elle recommence. [...]

[...] Ici, Louis XIV est ravis d'entendre la tirade d'Alceste car il voulait résoudre le protocole judiciaire. A part le procès d'Alceste Molière dénonce la complexité du système judiciaire - V : passage au on = va et vient entre le particulier et le général (v. 1501) Alceste, parle à Philinte et Molière parle à ses spectateurs du livre abominable qui court sur lui (double énonciation et remise en cause de son procès et des attaques de son procès = dépasse le pur stade des affaires d'Alceste). - Dénonciation de la perversité IV. [...]

[...] scène 1 : Quel effet produit l'ironie de Célimène ? - Montre quel point Alceste est enfermé dans sa passion (chaque pièce s'occupe d'un personnage aveuglé par une passion ; un côté maniaque) - Permet à Molière de transformer une situation tragique pour Alceste en une situation comique pour l'audience = met en jeu le mécanisme théâtrale de la double énonciation (perçu d'une façon par le personnage, et d'une autre par le lecteur) - Célimène détourne l'attention de la passion sur elle même pour ne montrer que les conséquences de cette dernière = au lieu d'être dans la sympathie, elle attire notre attention sur le fait qu'Alceste est cocasse C'est le duel entre le jaloux et la coquette : Célimène contre-attaque, feint de ne plus vouloir détromper Alceste en lui donnant la raison, du coup Alceste en est réduit à la défensive et se désarme en avouant que son amour persiste. [...]