A Paris, dans la maison du riche veuf Harpagon, ses deux enfants Élise et Cléante se morfondent et craignent pour leurs amours. La fortune de leur père n'a d'égal que sa pingrerie qui risque de contrarier leurs projets : Élise a secrètement donné sa foi à Valère. Ce gentilhomme napolitain, après l'avoir sauvé de la noyade, a consenti à s'abaisser à la fonction d'intendant pour rester auprès d'elle. Cléante avoue à sa soeur qu'il rêve d'épouser Mariane, jeune fille sans fortune vivant près de sa mère malade. Il peste contre la ladrerie paternelle qui ne lui permet pas d'aider financièrement Mariane (...)
[...] La flèche lui expose les conditions extravagantes et le taux d'usure exorbitant que le prêteur impose. Quand Maître Simon met en présence les deux parties, Cléante se retrouve face à son père. S'ensuit une dispute violente entre les deux hommes. Frosine, femme d'intrigue, vient rencontrer Harpagon. En l'attendant, elle se glorifie auprès de La Flèche de savoir monnayer ses services. Le valet l'avertit que tout son art ne lui vaudra aucun subside de la part d'Harpagon. A l'arrivée d'Harpagon, Frosine déploie tous ses talents pour le convaincre que Mariane a une inclination particulière pour les vieillards et que sa demande en mariage sera bien accueillie. [...]
[...] Les deux amoureux, par des répliques à double sens, s'avouent leurs sentiments réciproques, au nez et à la barbe du vieux pingre qui n'entend rien à leur jeu. Cléante ôte un magnifique solitaire du doigt de son père pour en faire présent à Mariane en son nom, en faisant la sourde oreille aux exclamations d'effroi du grigou. Acte IV Cléante, Mariane et Élise pressent Frosine d'intervenir auprès d'Harpagon afin qu'il abandonne l'idée absurde d'épouser la jeune femme. Frosine projette alors de lui présenter une riche veuve de composition. [...]
[...] Pensant que ses sentiments pour Élise sont découverts, l'intendant reconnaît qu'ils sont secrètement fiancés. Harpagon, furieux, menace Élise d'être enfermée et Valère d'être pendu. L'arrivée d'Anselme va faire avancer l'intrigue. Quand Valère, pour se justifier, décline sa véritable identité, le vieil aristocrate napolitain le reconnaît pour son fils, qu'il croyait mort dans un naufrage. Mariane se révèle être sa sœur. Les deux mariages espérés auront donc lieu, avec le consentement d'Harpagon, qui s'incline devant les apports financiers d'Anselme. Cléante restitue à son père la cassette, son seul véritable amour. [...]
[...] Soupçonneux en diable, il renvoie sans motif La Flèche, le valet de Cléante. Harpagon avoue à ses enfants qu'il veut épouser Mariane et les informe qu'il destine sa fille à son vieil ami le seigneur Anselme qui accepte de la prendre sans dot et Cléante à une veuve. Élise oppose à ce projet un refus ferme et énergique tandis que son père cherche l'appui de Valère. L'amoureux d'Élise, comiquement pris entre deux feux, ménage le père tout en préparant la parade. [...]
[...] Maître Jacques, pour mettre fin à leur dispute, les prend séparément et fait croire à chacun d'eux que l'autre consent à renoncer. La paix ne dure guère après le départ du cuisinier : les deux rivaux désillusionnés, la dispute redouble de violence. Harpagon déshérite Cléante et le maudit. La Flèche, la cassette qu'il vient de dérober sous le bras, retrouve son maître. Harpagon qui vient de découvrir le vol, est fou de douleur et jure de châtier le coupable. Acte V Harpagon charge un commissaire de police de mener l'enquête. [...]
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