Les Femmes savantes est une comédie de Molière en 5 actes et en vers. Elle est représentée pour la première fois le 11 mars 1672 au Théâtre de la salle du Palais-Royal, par la Troupe du Roi.
Ses sources sont multiples ; Molière se serait inspiré des Visionnaires de Desmarets de Saint-Sorlin (1637), ou encore des ouvrages de Madeleine de Scudéry, ainsi que de querelles et de personnages bien réels (...)
[...] Martine Elle est la servante de la demeure. D'abord renvoyée par Philaminte pour avoir parlé d'une manière non respectueuse des règles de grammaire, elle est réintégrée à la fin de la pièce et soutient les positions de Clitandre et d'Henriette. III- AXES D'ANALYSE La puissance comique de la pièce La critique a souvent laissé de côté la dimension comique de cette pièce de Molière. Pourtant, on y retrouve de nombreux éléments traditionnels : - les retournements comiques de situation. Par exemple, dans la scène 3 de l'acte III, on passe des insultes aux flatteries. [...]
[...] C'est en fait un thème privilégié du dramaturge que la place des femmes et leurs aspirations aux choses de l'esprit Mais l'évolution entre ces deux pièces est frappante. En effet, il s'agit cette fois d'une comédie en cinq actes et en vers, et respectueuse des règles d'unités, et non plus d'une caricature bouffonne en un seul acte et en prose. De même, dans la pièce étudiée, les valets retrouvent leur place, ce qui n'était pas le cas dans les Précieuses, au sein desquelles Mascarille et Jodelet occupaient le devant de la scène. [...]
[...] La pièce est annoncée dès 1668, d'après le Mercure Galant. Le public est néanmoins déçu par la froideur des Femmes savantes par rapport à d'autres pièces populaires du dramaturge. RESUME DE LA PIECE Acte I Armande et Henriette, les deux filles du bon bourgeois Chrysale, se disputent dans la demeure familiale. Amande reproche à sa sœur son obsession pour le mariage, au lieu d'étudier la philosophie. De plus, Henriette veut épouser Clitandre, qui auparavant courtisait Armande. Paraît Clitandre, qui choisit instantanément Henriette. [...]
[...] Trissotin Trissotin clame qu'il est un expert ès lettres et sciences, mais il ne parvient qu'à rédiger et déclamer quelques vers ridicules, ainsi qu'à flatter les femmes savantes En réalité, seules Armande, Bélise et Philaminte peuvent succomber à sa façade pédante. Trissotin est en réalité très intéressé par le mariage avec Henriette, car il vise la dot de cette dernière et les largesses de sa mère, puisque lui-même est dépourvu d'argent. Son personnage est inspiré de l'abbé Cotin. Chrysale Le père de famille se révèle très faible face à sa femme, et ne s'affirme qu'à la toute fin de la pièce. [...]
[...] Philaminte Elle est la mère d'Armande et Henriette. Autoritaire et ridicule par ses comportements précieux et son respect pour des personnages aussi pédants que Trissotin, elle en vient à penser que ce type d'homme est idéal pour sa fille. Philaminte défend la cause des femmes et leur liberté, mais elle le fait sans aucun bon sens. Clitandre Clitandre était amoureux d'Armande, mais veut désormais épousé Henriette. La pièce se clôt sur l'image d'un personnage généreux. Ariste Ariste est l'oncle des jeunes femmes du côté de Chrysale. [...]
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