Cette fiche de lecture concerne une des oeuvres de Molière : « Les femmes savantes ». Elle permet de connaître les principales informations sur et autour le livre. La présentation de cette fiche ainsi que l'orthographe ont été particulièrement soignés. Travail sérieux !
[...] Brimborions (p.34 / II,7) : Vous devriez [ ] M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cents brimborions dont l'aspect infortune ; Dans ce contexte, le mot «brimborions» désigne des petits objets sans valeur. Péronnelle (p.64 / III,7) : Taisez-vous, péronnelle ! Dans ce contexte, le mot «péronnelle» désigne une femme bavarde et impertinente. Présentation d'un extrait choisi : Extrait choisi p.38/39/40 : ARISTE, CHRYSALE. ARISTE Hé bien? la femme sort, mon frère, et je vois bien Que vous venez d'avoir ensemble un entretien. CHRYSALE Oui. ARISTE Quel est le succès? [...]
[...] À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un: "Je le veux"? Vous laisserez sans honte immoler votre fille Aux folles visions qui tiennent la famille, Et de tout votre bien revêtir un nigaud, Pour six mots de latin qu'il leur fait sonner haut, Un pédant qu'à tous coups votre femme apostrophe Du nom de bel esprit, et de grand philosophe, D'homme qu'en vers galants jamais on n'égala, Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela? [...]
[...] Ces pièces de Molière présentent ces ressemblances mais sont plutôt complémentaires. En effet, dans Les femmes savantes, Molière critique les savantes et surtout les pédants en général, et démontre ainsi les pièges de l'éducation poussée ; alors que dans L'Ecole des femmes, il montre les conséquences d'une éducation sommaire afin de préserver la femme dans l'ignorance et l'obéissance : la femme se révolte et dévoile enfin sa personnalité, celle qu'on lui a toujours cachée. De plus, dans les deux pièces, on constate que Molière désapprouve le mariage forcé imposé par des parents à leurs enfants afin de servir leurs intérêts : tous les personnages s'en servant se retrouvent «perdants» à la fin des livres. [...]
[...] De plus, son frère réplique en approuvant chacunes de ses résolutions. J'ai aussi sélectionné ce passage car on à l'impression que lors d'une nouvelle confrontation avec sa femme, Chrysale va oublier ses promesses et lui tout lui céder à nouveau. Mais cela s'avère faux, car on remarque bien que lors du dernier acte, Chrysale ne lâche rien et se montre déterminé. Ainsi, la cause qu'il sert l'emporte sur celle de sa femme. Cet extrait est donc un passage clé et influence la résolution de l'histoire. [...]
[...] Son enfance a été marquée par le décès de sa mère en 1932. Jusqu'à 17 ans, il étudie chez les jésuites du collège de Clermont, à Paris. Il poursuit ensuite des études de droit pour devenir avocat, mais décide en 1643 de devenir comédien. Il fonde alors une compagnie théâtrale, baptisée l'Illustre-Théâtre. C'est un échec financier immédiat : la troupe quitte Paris et voyage en province de 1646 à 1658. En octobre 1658, la troupe s'installe à Paris et Molière, joue pour la première fois devant le roi Louis XIV qui, séduit, va ensuite protéger la troupe. [...]
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