Bien que de prime abord, Don Juan apparaisse comme un libertin, il convient de l'analyser plus profondément afin de découvrir toutes les facettes de ce personnage. Plus qu'un libertin Don Juan semble être doublé d'un athée et d'un libre penseur. Il cultive le sacrilège et les contradictions avec les moeurs de l'époque. Il n'a pas du tout peur du châtiment divin. Il ne craint pas Dieu et se moque de la religion (...)
[...] Sur cette certitude, elle décide de retourner et couvant. Elle s'est mariée par amour pour Don Juan, par passion pour cet homme qu'elle croyait honnête et fidèle. Au fond, il y a un décalage entre ce que lui demande son honneur et ce qu'elle souhaite, car finalement elle lui pardonne. Conclusion Le Dom Juan de Molière est une œuvre majeure de la littérature Française. Grâce aux interactions et aux natures des différents personnages, le texte est nourrit de couleurs et de sous entendu riches et merveilleux. [...]
[...] Sganarelle tient dans Dom Juan autant de place que son maître. Tout d'abord physiquement. Sganarelle est présent dans 26 des 27 scènes qui composent l'œuvre de Molière. Sganarelle est premièrement un personnage récurant dans Molière. On le retrouve dans plusieurs de ses œuvres Le médecin malgré lui, l'école des maris, le cocu imaginaire, ou encore l'Amour médecin . Le statu social de Sganarelle change ; il évolue d'une pièce sur l'autre. Parfois simple valet comme dans Dom Juan, il est aussi bourgeois, Tuteur, voir même fagotier et père. [...]
[...] En effet, Dom Juan ou le Festin de Pierre fut présenté à Palais-Royal le 15 février 1665. Ce fut tout d'abord un succès, mais rapidement, elle fut arrêté, à cause du scandale qu'elle soulevait. On sait que pour éviter de scandaliser, Molière coupa des répliques dès la deuxième représentation. Afin de mieux s'immerger dans le monde de Dom Juan, il convient de s'intéressé au deux couples principaux de l'œuvre : Don Juan et Sganarelle ainsi que Don Juan et Elvire. [...]
[...] Sganarelle représente donc quelque part la bonne morale que Molière se devait d'introduire dans son œuvre pour garder sa place et la protection du Roi, car il ne faut pas oublié qu'outre le fait de devoir obéir au Roi, un artiste à cette époque ne pouvait pas vivre sans protecteur. Une facette de la personnalité de Sganarelle dans l'œuvre de Dom Juan nous permet de penser que Sganarelle prêche les bons principes pour mieux pouvoir les bafouer. Il cultive une certaine admiration pour son maitre. Il n'est pas seulement un valet obligé de subir les actions de son maitre, il est aussi un homme éprouvant une certaine admiration pour un autre homme. [...]
[...] A ce sujet, Molière, nous offre ès le début de l'œuvre une définition de Don Juan à travers les paroles de Sganarelle : Nous nous moquons bien de tout cela nous autres (acte I scène III) Don Juan est donc une forme de libertin particulière. Cela se répercute sur les motivations de ses actes. Il ne séduit pas pour tromper. Il aime sincèrement l'objet de son affection. Il se défend d'être honnête avec chaque femme. Il y a très clairement un décalage entre la relation homme- femme vu par la société et celle vu pas Don Juan. [...]
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