Au début de l'acte IV, Dom Juan rentre chez lui dans son appartement. Il apparaît comme incrédule. Dom Juan et Sganarelle entrent dans l'appartement pour commenter l'événement et le hochement de tête de la statue apparaît comme une hallucination.
Il y a un coup de théâtre : l'arrivée de monsieur Dimanche qui interrompt le dîner. Le destin commence à se manifester. Monsieur Dimanche est un marchand qui vient réclamer de l'argent qui lui revient. Dom Juan va alors chercher à dominer le marchand (...)
[...] c'est une brave femme : Dom Juan se moque ce qui exprime a condescendance. La jolie petite fille que c'est je l'aime de tout mon cœur : répétition de petite fille plus hyperbole. De même pour le petit Colin avec la répétition de petit. Puis le chien qui porte un nom : il gronde, il mort : Dom Juan trace un tableau d'un chien hargneux, le nom renvoie au caractère hargneux du chien. Dom Juan clôt le discours en soulignant sa cruauté donc on a un comique dans ce passage. [...]
[...] Monsieur Dimanche est un marchand qui vient réclamer de l'argent qui lui revient. Dom Juan va alors chercher à dominer le marchand ce qui montre que Dom Juan aime dominer autrui. Il décide de jouer une comédie au marchand. De plus, Molière cherche à détendre l'atmosphère après l'acte III. C'est une scène comique, on y trouve toutes les sortes de comique comme dans la scène de séduction de Charlotte. Molière veut aussi montrer comment un aristocrate endetté s'y prend pour éconduire son créancier. [...]
[...] Quant à Dom Juan, il réagit et poursuit sur la même lancée avec insistance et excès : au meilleur de mes amis : superlatif. Monsieur Dimanche est traité comme un jouet par le libertin qui tombe dans l'excès des politesses, la flatterie et sur une fausse mise à égalité. II La comédie du fauteuil Dans le code de la politesse on ne s'assoit que devant son égal. En demandant un siège pour monsieur Dimanche, Dom Juan a l'air de le considérer comme quelqu'un du même classe social or monsieur Dimanche est un roturier. [...]
[...] Mettez vous là à nouveau un ordre de Dom Juan par un impératif. Monsieur Dimanche répond par des phrases très courtes qui sont des asyndètes. Puis Dom Juan change de tactique, il passe au chantage. Enfin, monsieur Dimanche cède et s'assoit. Dom Juan use du pouvoir du plus fort et le lecteur plaint le marchand qui est sans cesse manipulé par le libertin. III La revue de famille Troisième stratagème utilisé par Dom Juan pour gagner du temps, les stratagèmes se succèdent très rapidement. [...]
[...] Il joue sur le sens d'un mot : droit Ce mot a un double sens car cette expression appartient au vocabulaire judiciaire alors que Dom Juan est dans la position du débiteur. Monsieur Dimanche réagit par la gène et la soumission. Je vous suis fort obligé : monsieur Dimanche a conscience de son infériorité sociale qui traduit le sentiment de respect. On va retrouver tout au long des répliques de monsieur Dimanche ce titre de monsieur On a donc un comique de répétition, Dom Juan fait tout ce qu'il peut pour traiter le marchand d'égal à égal. [...]
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