[...] Hutte et Guy Roland travaillent dans une agence de police privée. Hutte est le patron, il prend sa retraite. Guy Roland, amnésique depuis quinze ans après un accident dont on ne sait pas grand chose, a reçu une nouvelle identité par Hutte. Il décide enfin de faire des recherches et de trouver des informations sur son passé. Tout d'abord, il s'adresse à Paul Sonachizé et Jean Heurteur qui lui parlera de Stioppa. Il le retrouve et lui donne une valise pleine de photographies et pense se reconnaître sur l'une d'entre elle, sur laquelle il poserait avec Gay Orlow (...)
[...] Le livre qui nous intéresse dans cette étude, Rue des boutiques obscures, a été écrit en 1978 et sera rapidement gratifié du prix Goncourt, la même année. II) Résumé de l'œuvre rue des boutiques obscures de Patrick Modiano 47 chapitres Références : édition Gallimard, collection folio Dès les premiers mots, le ton de l'œuvre est donné : je ne suis rien. Rien qu'une silhouette claire, ce soir-là, à la terrasse d'un café. J'attendais que la pluie s'arrêtât, une averse qui avait commencé de tomber au moment de Hutte me quittait (page 11) Hutte et Guy Roland travaillent dans une agence de police privée. [...]
[...] Au bout d'un moment, ils disent devoir se séparer pour faciliter le passage : Pedro part avec Oleg, il le laisse quelques temps partir devant lui, en éclaireur : il ne reviendra jamais. Denise est partie avec le second. Guy Roland/Pedro décide alors de se rendre en Polynésie, à Padipi, où habite maintenant Freddie mais il a disparu depuis quelques jours. Il décide donc d'aller à son ancienne adresse, rue des boutiques obscures Le livre se termine sur l'image de la photo de Gay Orlow : j'avais sorti de ma poche, machinalement, les photos de nous que je voulais montrer à Freddie, et parmi celles-ci, la photo de Gay Orlow, petite fille. [...]
[...] Il apprend qu'il n'est pas Freddy, mais peut être son ami, l'autre homme sur la photo, Pedro Mc Evoy, un américain du Sud : attendez . son prénom, c'était . Pedro . Nous restions debout au bord du talus. De nouveau il avait sorti sa pipe, et la nettoyait à l'aide d'un petit instrument mystérieux. Je me répétais à moi-même ce prénom qu'on m'avait donné à ma naissance, ce prénom avec lequel on m'avait appelé pendant toute une partie de ma vie et qui avait évoqué mon visage pour quelques personnes. [...]
[...] Un soir, dans un bar, un homme l'interpelle. Deux hommes dans un bar parlaient à voix basse. L'un deux ( . ) se retourna, sans doute pour regarder l'heure au cadran de l'horloge, au-dessus de la porte d'entrée, et ses yeux tombèrent sur moi. Son visage devient très pâle. Il me fixait bouche bée, les yeux exhorbités. Il s'approcha de moi lentement, en fronçant les sourcils. Il s'arrêta devant ma table : - Pedro . Il palpa l'étoffe de ma veste, à l'hauteur du biceps. [...]
[...] Toutefois, il demeure un mystère : pourquoi partir ainsi à la recherche de son identité 15 ans après son amnésie ? Le parcours du héros s'établit comme une quête : qui est-il, et pourquoi ne se souvient-il plus de ce qui s'est passé. D'adresses en adresses, de personnes en personnes, c'est tout un parcours qu'il suit, méticuleusement, dans la crainte et à la fois dans la joie, de découvrir enfin qui il est. Des questions restent. Par exemple, aussi, qu'il y a t-il à cette dernière adresse ? Dans cette rue des boutiques obscures ? [...]
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