Le Misanthrope (1666), Molière, résumé détaillé, Alceste, Philinte, Célimène, Eliante, pièce de théâtre, comédie, Oronte, Arsinoé, dénouement, moeurs de la cour, coquetterie
La pièce se passe sur une journée (on pourrait même penser que c'est moins, environ 12 heures, mais cela est variable. L'acte I, scène 1 met en scène Alceste et Philinte. C'est une scène d'exposition. Il y a une dispute entre les deux personnages, ce qui permet leur caractérisation et permet de connaître l'enjeu. Philinte est une personne qui s'accorde à ne pas froisser son destinataire, tandis qu'Alceste voit le besoin de vérité de manière excessive. La scène commence ex abrupto, la conversation fut engagée bien avant. Elle parle du fait qu'Alceste n'aime pas les hommes, puis parle d'un obscur procès dans lequel Alceste ne veut pas s'engager ; il se sait innocent, et pense que la vérité gagnera sans aide d'un avocat.
Puis la conversation se tourne vers les amours, Alceste étant amoureux de Célimène, une coquette : elle est veuve et a 20 ans. Une coquette est une fille aux mœurs légères qui a facilement plusieurs amants (on ne sait pas si ce sont juste des discussions dans son salon ou s'il y a des relations plus poussées). Alceste voudrait être le seul amant de Célimène ; il veut lui parler afin qu'elle fasse un choix. Vers la fin de la scène, on apprend que Philinte est fort intéressé par Eliante, la cousine de Célimène.
[...] Acte III, scène 4 : Arsinoé, Célimène (Les marquis semblent avoir disparus, et Alceste arrive pendant la scène, v mais ne parle pas) Duel verbal entre les deux femmes. Le ton monte de plus en plus, sorte de crescendo, mais tout en restant courtoises. Pas d'insultes. D'abord, les deux font mine d'être avis en répétant les « on dit ». Puis l'on comprend clairement que les « on dit » sont les dire de chacune des femmes, qu'elles se lancent à la figure. Célimène s'en prend à l'âge d'Arsinoé. [...]
[...] Il lui annonce qu'il veut rompre à cause de ses divers galants hommes qui viennent dans son salon. Alceste parle directement d'amants, tandis que Célimène évoque juste des hommes galants avec elle, puis annonce qu'Alceste est juste jaloux de « tout l'univers ». Célimène ne réfute pas vraiment les allégation portée par Alceste, mais les minimise : Alceste est son amant préféré (puisqu'elle lui dit qu'elle l'aime), et certains ne sont utilisés qu'à des fins utiles (comme Clitandre qui peut aider Célimène a gagner son procès). [...]
[...] Acte scène 4 : Acaste, Clitandre, Arsinoé, Philinte, Eliante, Oronte, Célimène, Alceste (dernière scène de la pièce, pièce finale où tous les personnages sont présents, scène de révélation) Acaste et Clitandre arrivent avec Arsinoé, pour lire les lettres qu'ils ont chacun reçu de la part de Célimène, dans laquelle elle loue les qualité du destinataire et dénigre tous les autres amants. Acaste, Clitandre et Oronte décident de rompre avec Célimène et s'en vont. Arsinoé en profite pour faire des avances à Alceste, il refuse, elle le prend mal, et se retire. Alceste se tourne alors vers Célimène, qui confesse et ne nie plus (elle aurait du mal). Alceste pardonne à Célimène, et lui propose donc de le suivre dans le désert. Elle refuse. Il la déteste alors. [...]
[...] Il se tourne vers Eliante, et lui demande son cœur. Elle refuse, car se marier avec Philinte. [...]
[...] Eliante arrive surement avec Philinte, avant les marquis. Alceste promet à Célimène que c'est en ce jour qu'elle devra donner des explications / tout révéler. Scène dite « des portraits » : Tous des hommes y sont dépeints (ne seraient-ils pas des amants de Célimène), ou plutôt leurs défauts sont pointés ; Célimène ne loue pas leurs qualités. Les personnages décrits sont Damon, Timante, ou bien encore Géralde, son nom provoque la critique de la part de Célimène, Adraste, encore Cléon, ou Damis Une femme est également décrite, Bélise. [...]
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