Le reste de l'ouvrage (excepté le dernier chapitre) tente de définir les différentes évolutions déjà acquises et celles qui restent encore en débat. L'auteur essaie à travers divers exemples - notamment la construction européenne et le système américain - d'expliquer les bouleversements politiques et idéologiques qui construisent et nourrissent la mondialisation (car celle-ci n'est pas figée) et ceux qu'elle induit. A ceux qui croient à la « pensée unique », c'est-à-dire que la mondialisation conduira à une uniformisation de la société (et par conséquent de l'humain), Minc oppose « le bouclier européen » ainsi que les résurgences des retours aux ...
[...] Le nouveau statut de l'Etat : (page188) : Puisqu'ils deviennent des vecteurs, parmi d'autres, de l'intérêt général et non leur incarnation, les Etats ne déchoient pas en se conduisant en acteurs et non en tuteurs Le paradoxe français : (page 222) : Jamais sans doute la métaphore du verre à moitié plein n'a été aussi vraie. La France est tiraillée entre l'archaïsme et la modernité, entre le repli impossible et la mondialisation heureuse. Elle est à mi-chemin, mais le retour en arrière n'est pas exclu. [...]
[...] Le temps joue contre nous. Ce n'est pas dramatique, car les étrangers gardent confiance en nous la France est une valeur sûre mais à terme ce n'est pas gérable. La France est à mis chemin Il faudra se décider à choisir entre continuer à vivre dans le passé ou accepter pour mieux en profiter, les règles de la mondialisation. D'ailleurs dans le dernier chapitre lettre ouverte au premier ministre Minc exhorte pratiquement l'élite française à ne plus esquiver mais à parler ouvertement pour une fois de la mondialisation. [...]
[...] Fiche lecture : La mondialisation heureuse De Alain Minc Source : Minc Alain, La mondialisation heureuse Tribune libre, Plon. Ce livre est un ouvrage d'économie et de réflexion sur le thème de la mondialisation. Point auteur : Minc Alain a écrit de nombreux ouvrages sur l'économie, son évolution et les bouleversements que celle-ci induit tant sur le plan de la pensée économique que sur les rapports humains. Il est l'auteur notamment du Rapport sur l'informatisation de la société (en collaboration avec Simon Nora. [...]
[...] L'Histoire conditionne donc la mondialisation. Pour Minc, une certitude s'impose : après le communisme, ce n'est pas la démocratie qui a vaincu mais le marché. Le marché n'est pas un état de culture de la société ; c'est un état de nature Derrière cette prééminence se cache en réalité une faiblesse. En effet pour que la mondialisation soit heureuse il faut qu'elle s'accompagne de modernisations autant politiques, idéologiques que psychologiques. Le reste de l'ouvrage (excepté le dernier chapitre) tente de définir les différentes évolutions déjà acquises et celles qui restent encore en débat. [...]
[...] l'égalitarisme forcené des politiques françaises qui finalement induisait plus d'inégalités que de réelles égalités, est en voie d'être supplanté, malgré nous, par le système américain de l'équité et des discriminations positives). Ce processus s'inscrit donc dans une logique d'efficacité. Efficacité, voilà qui semble être le mot-clé de la mondialisation en définitive. Enfin l'auteur insiste tout autant sur les facteurs psychologique et humain de la mondialisation. Il emploie ici une logique binaire dans son développement. Selon lui, la mondialisation est freinée en amont par la bouccémisarisation et des politiques et des citoyens qui leur reprochent (souvent à tort) le chômage et les inégalités (déjà plus plausible). [...]
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