Le chapitre 1 parle de la jeune enfance de Rimbaud, sa naissance et son jeune âge. C'est une partie de sa vie assez vague où Michon ne s'attarde pas trop. Il nous fait juste remarquer l'absence d'un père.
Le deuxième chapitre évoque lui, l'adolescence d'Arthur Rimbaud, avec ses débuts en poésie, et notamment le rôle de son professeur Izambard. On perçoit aussi que Rimbaud commence aussi à être ignoré par sa mère.
Le chapitre 3 ainsi que le chapitre 4 racontent les échanges entre Bainville et Rimbaud. C'est aussi une période importante dans l'écriture de Rimbaud avec le Parnasse.
Le chapitre 5, est marqué par les fugues de Rimbaud. La première a pour destination Paris et Charleville en Belgique puis à Douai, la deuxième à destination de Paris. Ce chapitre évoque aussi la relation qu'il entretient avec Verlaine, les débuts par correspondances et leurs voyages à Bruxelles et à Londres (...)
[...] L'œuvre de Michon, Rimbaud le Fils peut sembler avec la lecture du titre être une biographie de Rimbaud. Mais après lecture de la totalité de l'œuvre, on se rend compte que ce n'est pas le cas. Oui, la vie de Rimbaud est relaté presque chronologiquement mais l'auteur n'aborde que certain passage de sa vie qui l'intéresse, trop bref et manquant de précision. Michon apporte clairement son propre opinion sur Rimbaud et fait réfléchir le lecteur par la même occasion. Il tente surtout de faire de Rimbaud un être exceptionnel, différent et hors du commun : un mythe. [...]
[...] Pour finir, sa mort douloureuse d'une tumeur le 10 Novembre 1891 à Marseille auprès de sa sœur. Le parcours proposé par Michon n'est pas strictement chronologique. On voit cela en comparant les chapitres 5 et 6. Si le chapitre 6 été chronologique, c'est-à-dire en continuation du chapitre alors il parlerait de ce qui s'est passé pour Rimbaud après sa relation avec Verlaine. Mais le chapitre 6 fait un retour en arrière à l'arrivée de Rimbaud à Paris, ses premières rencontres. [...]
[...] Le fils ferait donc allusion au fait que Rimbaud n'est fils de personne. Conclusion : Quand Pierre Michon a écrit Rimbaud le fils il n'avait pas pour objectif de raconter la vie de Rimbaud tel un historien, envers qui il semble éprouver un certain mépris. Il voulait plus apporter sa vision de Rimbaud, donner son avis sur le mythe rimbaldien afin de trouver ce qui dans Rimbaud et son œuvre faisait ce qu'il a été. Dans Rimbaud le fils que tente de faire percevoir Michon, de faire comprendre au lecteur ? [...]
[...] Ce n'est pas non plus simplement une biographie mais plutôt une biographie très subjective. Il tente d'expliquer Rimbaud comme il le comprend, il le perçoit. Ainsi il cherche à dévoiler Rimbaud, mais seulement comme il le pense vraiment. Il veut donner sa propre version de Rimbaud, son point de vue, en analysant ses actes. III] Peinture et photographie : Le Gilles, peinture de Watteau (1718) Photographie d'Arthur Rimbaud d'Étienne Carjat (1872) 10) Coin de table, peinture d'Henri Fantin-Latour (1872) Ce tableau d'Henri Fantin-Latour représente un groupe de poète à la fin d'un repas. [...]
[...] On perçoit aussi que Rimbaud commence aussi à être ignoré par sa mère. Le chapitre 3 ainsi que le chapitre 4 racontent les échanges entre Bainville et Rimbaud. C'est aussi une période importante dans l'écriture de Rimbaud avec le Parnasse. Le chapitre est marqué par les fugues de Rimbaud. La première a pour destination Paris et Charleville en Belgique puis a Douai, la deuxième à destination de Paris. Ce chapitre évoque aussi la relation qu'il entretient avec Verlaine, les débuts par correspondances et leurs voyages à Bruxelles et à Londres. [...]
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