Michel del Castillo connaît une enfance chaotique.
Il naît à Madrid en 1933, de père français et de mère espagnole, journaliste républicaine. Très vite, sa famille est contrainte de fuir la guerre civile espagnole et l'Espagne franquiste pour le sud de la France.
Abandonné par sa mère, le petit Michel est déporté dans le camp de concentration de Mauthausen en Allemagne.
Libéré après la guerre, il retourne en Espagne. Le gouvernement franquiste l'envoie alors pendant cinq ans en maison de redressement (...)
[...] La mère de Tanguy, est issue d'une famille riche. Son père a construit la majorité des immeubles de Madrid. Elle est journaliste républicaine et défend les droits des Juifs. Elle élèvera Tanguy son fils, toute seule, jusqu'à ses 5 ans. C'est sans doute pour cela que tous deux auront une très grande complicité et ne supporterons d'ailleurs pas de se quitter. Cependant à la fin de l'histoire tous deux se sépareront car ils n'auront plus les mêmes opinions sur gens. [...]
[...] Mon avis : Ce roman ma profondément touché, le fait que l'auteur se confie, affiche au grand jour les années sombres de sa vie. Comment est- ce possible de se reconstruire après cela ? Comment avoir une vie, mais surtout oublier que son père l'abandonne, est séparé de sa mère pour de nombreuses années ? ! A côtés nos petits problèmes quotidiens semblent vraiment minimes. La preuve qu'il y a toujours plus malheureux que soit. Thèmes abordés : Ce roman dénonce les atrocités de la guerre. Combien de foyers ont été touchés, de vies gaspillées ? ! [...]
[...] Un cynisme de la mort s'installa dans les camps. On y installa un four pour incinérer les morts, tellement ils étaient nombreux. Les miliciens perturbaient psychologiquement les détenus en les réveillant la nuit. Un soir, Gunther fit promettre à Tanguy qu'il travaillerait même si lui n'était plus là. A l'aube certains sortirent, dont Gunther, et ne revinrent pas. La guerre était finie et les camps détruits. Tanguy était dans le train pour St Sébastien. Il logea chez Lucienne, une vieille femme très aimable. [...]
[...] Le médecin interrompit la conversation. Il conseilla à Tanguy de se rendre à Madrid, consulter la société protectrice des mineurs. Il accepta donc la proposition de Firmin. Il fit mine de s'évanouir puis il sauta par dessus le mur. Ils se rendirent dans les champs pour réclamer à manger aux paysans, puis allèrent au bord de la mer et passèrent la nuit dans une grotte. Le lendemain ils prirent la route vers Sitgès. Firmin obligea à prendre clandestinement un train de marchandises en direction de Madrid. [...]
[...] Dans sa baraque, il connut Gunther, un jeune allemand. Il assista, le matin à sa première revue. Il travailla ensuite avec Gunther dans le chantier. Après le rapport des kapos, Gunther lui présenta Misha, un russe ainsi qu'un alsacien qui lui proposa son aide. Plus le temps passait, plus Gunther était indispensable à l'enfant. Les autres au contraire le détestait. Il joua un soir du piano au commandant qui lui offrit de la nourriture. L'allemand l'offrit à Tanguy qui le reçut avec une grande émotion. [...]
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