Plume voyage :
Il est modeste, on lui passe dessus sans crier gare (...)
[...] La vision de plume : Plume assis au bord de son lit assiste à une arrivée de cavaliers avec leur chef qui est tué et tombe de son cheval, puis il dévale le chemin. ( Plume avait mal au doigt : Sa femme lui conseille d'aller chez le médecin. Le chirurgien veut lui couper un doigt et le remplacer par un doigt artificiel. Plume ne veut pas et trouve comme seule excuse l'écriture d'une lettre à sa mère. Le chirurgien endort plume. [...]
[...] Plume voyage : Il est modeste, on lui passe dessus sans crier gare, on s'essuie sur son veston, il se fait rejeter des trains, du Colisée, de l'hôtel mais il ne se plaint jamais. Il pense à ceux qui ne voyagent pas. Dans les appartements de la reine : La reine le pousse peu à peu à se déshabiller, à la caresser et le roi entre. Plume se fait de nouveau avoir par sa naïveté. La nuit des bulgares : Plume est enrôlé dans un multi-meurtre de bulgares. Dans le compartiment d'un train morts seul le chef du convoi est témoin. [...]
[...] À peu près à la même époque, la découverte de Lautréamont le pousse à écrire. Il en sortira Cas de folie circulaire en 1922, premier texte qui donne déjà une idée de son style. Ensuite les écrits se succèdent (les Rêves et la Jambe en 1923, Qui je fus en ) et les styles se multiplient. Outre les textes purement poétiques, il rédige des carnets de voyages réels (Ecuador en 1929, Un barbare en Asie en 1933) ou imaginaires (Ailleurs en 1948, parmi beaucoup d'autres), des récits de ses expériences avec les drogues, et notamment la mescaline (Misérable miracle en 1956, Connaissance par les gouffres en des recueils d'aphorismes et de réflexions (Passages en 1950, Poteaux d'angle en etc. [...]
[...] Exposé pour la première fois en 1937, il ne cesse ensuite de travailler, au point même que sa production graphique prend en partie le pas sur sa production écrite. Durant toute sa vie, il pratiquera autant l'aquarelle que le dessin au crayon, la gouache que la gravure ou l'encre. Il s'intéresse également à la calligraphie qu'il utilisera dans nombre de ses œuvres. Henri Michaux fait partie des peintres réunis pour l'exposition L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 présentée au Musée du Luxembourg (Sénat), avril- août 2006 (Sans titre, 1948; Six dessins pour 'Mouvements' , 1949; Sans titre Dessin mescalinien, 1955) [catalogue : ISBN 8876246797]. [...]
[...] Plume à Casablanca : Il laisse sa valise dans le car, va à l'hôtel atlantique, puis à la société générale, au café mauresque, au restaurant du roi de la Bière, il part à la recherche de l'emplacement du bateau qui doit prendre le lendemain, il fait un tour du coté des douanes puis il rencontre la police qui ne le lâche plus. L'hôte d'honneur du Bren Club : Plume mange des repas horribles : salade au cambouis, patates qui sentent les aisselles tandis qu'une femme se promène un sein nu à ses cotés et qu'une voisine de droite s'étouffe avec une langue de mouton et meurt. Il se fait ensuite battre et embrassé par la maîtresse de maison. Plume au plafond : Un moment de distraction et plume marche les pieds sur le plafond. [...]
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