Meursault contre-enquête, Kamel Daoud, roman, prix Goncourt, L'étranger, Camus, mémoire, identité, justice, mort
J'ai choisi de découvrir le roman de Kamel Daoud, qui propose une lecture alternative de l'histoire de Meursault. Une lecture à la fois complémentaire, mais aussi différente puisqu'elle ne se focalise pas sur Meursault, mais sur un autre personnel central : « l'Arabe »
[...] Il raconte : « j'étais son objet pas son fils ». Il a été marqué par la force et la méchanceté ainsi que son regard de folle quand elle cédait à la colère. De nombreuses années après, à l'âge adulte, il réalisa l'ampleur de l'assassinat de son frère et se mit pendant de nombreuses années à tenter de trouver des explications en vain. Le poids qu'avait son frère et sa mère sur lui l'emmena, sous l'ordre de sa mère, à commettre un crime : celui du français Joseph. [...]
[...] Pour tenter de s'éloigner de cet événement tragique, ils décident de déménager chez un membre de leur famille, puis à l'âge de ses quinze ans, à Hadjout. Là-bas, le jeune garçon devient un écolier grave et sérieux, puis est admis dans une école où se trouve quelques petits indigènes comme lui. Sa maman et lui ont beaucoup été critiqué et observé par leurs voisins. Haroun était surnommé « le fils de la veuve ». Haroun et sa mère avait une relation spéciale. Cela lui arrivait d'éprouver une étrange jubilation à la voir souffrir. [...]
[...] Meursault, contre-enquête - Kamel Daoud (2013) - Lecture cursive J'ai choisi de découvrir le roman de Kamel Daoud qui propose une lecture alternative de l'histoire de Meursault. Une lecture à la fois complémentaire mais aussi différente puisqu'elle ne se focalise pas sur Meursault mais sur un autre personnel central : « l'Arabe » Travail d'écriture : Ce que j'ai préféré dans ce roman est la façon dont l'auteur s'adresse à son lecteur, il y a une relation entre moi et Haroun qui me permet de me plonger complètement dans son livre, en connaissant ses pensées et ses envies. [...]
[...] Il ne croit pas en la religion et a compris très tôt qu'il était le seul à connaitre la douleur et la soumission. Il rejette Dieu et connait, déjà depuis son plus jeune âge la douleur, l'obligation de la mort, du travail et de la maladie, devoir payer ses factures d'électricité et à être mangé par les vers à la fin. C'est après ce crime qu'il rencontre Meriem, une femme ravissante qui toqua à sa porte. Il tomba amoureux cependant elle préféra vivre cette relation comme un amusement naturel et pas comme le prélude à un engagement plus sérieux. [...]
[...] Au début, je cherchais à savoir qui était l'arabe et que c'était-il passé, mais d'autres évènements auquel je ne m'y attendais pas sont intervenus. « J'ai appuyé sur la détente j'ai tiré deux fois. Deux balles. » p.85 ou encore « je venais d'exécuter un homme » p.88, « ce furent comme deux coups de feu frappés à la porte de la délivrance », « j'ai traîné son cadavre » p.95 « meurtre » p.97. Court résumé Cette étrange histoire se passe en 1942, mais c'est que 72 ans après qu'il écrit son livre, qu'il n'a jamais osé publier avant. Il rédige celui-ci dans un bar. [...]
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